Le fucking four ou l’impression de vivre avec une demoiselle en crise d’adolescence.
Vanessa-May Deschamps «Depuis 4 ans nous en avons vécu des choses ensemble. Tu étais si petite, si dépendante de moi. Je t’ai bercée avec amour, je t’ai nourrie, je t’ai donné ce que j’avais de mieux dans l’espoir que tu ne manques jamais de rien et que tu te développes parfaitement. Ensemble nous avons été en symbiose, dans un mood heureux la plupart du temps.
Tu étais tellement un bébé facile…»
Porter la vie c’est magique, donner la vie c’est grandiose, mais je crois sincèrement que le plus gros des défis parentaux, c’est de faire grandir et cheminer jour après jour notre enfant.
Je veux tellement qu’elle devienne une bonne personne ma Lili.
Ces temps-ci ce n’est pas facile.
4 ans. C’est rough!
Je comprends pourquoi on appelle cette période le fucking four.
C’est dur sur elle, dur sur moi, dur sur notre relation… Tout est sujet à la crise, quand je dis blanc elle dit noir. Juste pour me contredire, juste pour tester les limites. J’ai l’impression que nos journées sont davantage des prises de bec que des beaux moments de rire et de complicité. Les punitions se cumulent, les pleurs ne sont jamais bien loin…
Je sais que nous sommes dans cette étape de sa vie où elle doit apprendre ce qui est bien et ce qui est mal. C’est normal. Je me demande parfois où est passé la petite fille toute douce que je connais et si j’ai failé à quelque part dans son éducation pour avoir le droit à toute cette attitude et ces confrontations. Sérieux, ça me rend triste. Quelques fois je me sens dépassée et essoufflée…
Mais il y a quand même ces petits moments où je la surprends à partager un jouet avec un ami, ou je l’entends dire merci sans qu’on lui demande… Quand je la vois sourire et qu’elle m’envoie un «je t’aime» juste comme ça, gratuitement, ça fait du bien ma Lili! C’est ma tape dans le dos. Je n’ai plus du tout envie de lâcher prise. Je me dis «good job la mère!», nous sommes en train de réussir. Je le fais pour elle. Je suis fière d’elle & de moi.
Je souhaite juste qu’elle se souvienne d’une chose ma fille, surtout lorsque la journée à été un petit peu plus difficile… Que je l’aime tellement.
Comment s’est déroulée cette période difficile du 4 ans?