Lors des dernières semaines, je me suis attardée aux différentes formes de dépression postpartum. J’ai parlé du baby blues ICI, de la dépression postpartum ICI et de la psychose postpartum ICI.
Pour bien clore le dossier, je vais jaser des répercussions de ces troubles sur bébé.
Quand une nouvelle maman est touchée par un type de dépression postpartum, celle-ci peut être tellement affectée par les symptômes qu’elle peut avoir peine à fonctionner. Les effets de cette dépression peuvent être tellement sévères (fatigue, anxiété, etc.) qu’il peut être difficile, et dans certains cas impossible, d’entreprendre les soins de son nouveau-né.
Pour un bébé, il est primordial d’établir un lien d’attachement avec la personne qui lui administre ses soins. C’est lors de ces soins que le lien d’attachement se crée. Ce lien doit être rassurant et stable car il est la seule source de sécurité pour bébé. Lorsque maman ne peut être en mesure d’assurer des soins stables à cause de ses symptômes, certains impacts peuvent se faire sentir, surtout s’il y a absence de traitement à long terme. Les impacts à long terme peuvent inclure :
- Troubles comportementaux (pleurs augmentés, problèmes de sommeil)
- Développement cognitif retardé (retard de la marche, retard du langage, troubles d’apprentissage)
- Trouble du développement social (difficulté à établir des relations de confiance, retrait social, difficulté à se faire des amis)
- Troubles émotionnels (estime de soi diminué, anxiété, passivité, moins d’indépendance que les autres enfants)
- Dépression (plus à risque de développer une dépression majeure)
C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à consulter lorsqu’on a des symptômes de dépression postpartum. C’est pour votre bien et celui de votre enfant!
Saviez-vous que la dépression postpartum pouvait avoir un tel impact chez bébé?