Un déménagement, c’est rarement trippant en soi. Faire des boîtes, c’est long et pénible. Ajouter le facteur «bébé», c’est loin de simplifier les choses!
J’ai commencé à paqueter notre famille dans des cartons au moins trois semaines avant le jour J. Première erreur. Pendant trois semaines, l’appart’ était un vrai bordel. Se rendre du salon à la table à manger aurait facilement pu être une tough épreuve du Fort Boyard. Il y a des moments où je voyais carrément le père Fouras lancer la clé dans l’eau… Et mon découragement partir avec.
On a engagé des déménageurs à vélo = so much cool et écolo! Mais, deuxième erreur. Si ça peut être efficace pour une chambre, ce n’est pas suffisant pour un appartement complet + bébé.
Pour faciliter le tout, il a plu TOUTE la journée. Oué.
J’aime la lecture et l’écriture. Pourtant, je n’ai pas jugé pertinent d’écrire le contenu des boîtes. En partie par oubli et aussi parce qu’on avait déjà mis tous les crayons dans une boîte.
«Laquelle?
Sais pus.»
Troisième erreur. Me souhaite bonne chance pour retrouver mon stock!
Toute la journée, assise avec ma fille qui boit sur les genoux, à regarder les boîtes s’empiler partout dans notre nouveau chez nous. Méga sentiment d’impuissance! Assise pour ce qui me semblait être aussi longtemps que LA VIE (t’sais 7 heures!) sans même pouvoir commencer à mettre les trucs à leur place. Ugh!
Ça m’a donné le temps d’inventer un nouveau jeu avec ma fille. Le «Tag-pleure» : une course où on pleure à relais. À la fin, personne gagne.
La morale de cette histoire : vive la famille et les amies pour leur aide incroyable! Vive aussi les gros camions qui brûlent plein de gaz et qui transportent les meubles au sec. #ChoisirSesCombats
Décidément, j’aurais dû écouter les précieux conseils d’Emilie Sarah pour un déménagement zen, bébé-friendly et efficace (qui vous en parlait ICI)!
Avez-vous des anecdotes un peu fail de vos déménagements (comme moi avec mes déménageurs en «bécyk»!)?