Les contes de Grimm : ils vécurent heureux et la sorcière mourut dans d’atroces souffrances.
Fannie D.On est donc allés dans la section jeunesse d’une librairie pour acheter cette magnifique édition illustrée. Le magasin fermait et on n’a pas pris le temps de feuilleter le recueil, pensant que les livres pour enfants étaient… pour les enfants.
Crédit photo : Le site des livres.
Réalité
Je savais que les soeurs de Cendrillon se mutilaient pour rentrer dans le fameux soulier d’or (le soulier en verre, c’est chez Perrault). Aussi, que les sorcières mourraient dans d’atroces souffrances a.k.a. en dansant dans des souliers de fer chauffés à blanc ou dans un tonneau plein de clous pointus.
Mais, par «version intégrale» écrit sur le livre, je pensais «tous les contes, mais en version soft puisque c’est pour enfants». Ben oui j’ai été naïve (et pressée), ce sont les vrais contes que j’ai dans les mains. Avec le sang pis tout-e.
Je connaissais la plupart des contes des frères Grimm. Un de ceux que j’ignorais (et le pire je pense) était «Le conte du genévrier». En gros, une marâtre tue son beau-fils, fait croire à sa fille que c’est sa faute, cuisine le cadavre et le fait manger au père. Heureusement, l’histoire finit bien. Et encore plus heureusement, FAC était très petit quand je l’ai lu.
Crédit image : Maurice Bernhard Sendak.
Je reste ambivalente face à ce recueil. Je suppose que je vais continuer à le lire en changeant la fin (du style «et la méchante sorcière fut bannie du royaume») et en sautant les histoires trop hardcore. Je le rangerai quand F.-A. saura lire. On va écouter Once upon a time à la place.
Les contes de Grimm : version intégrale
Jacob Grimm, Wilhelm Grimm & Jean-Noël Rochut
Éditions : Auzou, 2011.
P.-S. : Pour savoir qui étaient les frères Grimm et d’où viennent leurs contes, il y a un petit résumé ICI.