Vous comprendrez – pour conserver son micro-peu de quiétude familiale  – que notre collabo ait choisi de faire parler notre nouvelle amie Madame Annie Nonyme.

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La place des grands-parents. Sujet délicat dans certaines familles ou tout naturel dans d’autres.
 
Habituellement, le problème qui surgit le plus (celui dont j’entends le plus parler dans mes milieux de parents), c’est celui des grands-parents envahissants. Ces grands-parents qui (pas méchamment, quoique…) dictent les règles à suivre à leurs enfants comme si ceux-ci n’avaient pas grandi.
 
J’ai eu une belle-sœur de cette race et (Thank God!), elle ne fait plus partie de ma vie!
 
Non, chez moi, le problème fera peut-être verdir de jalousie ceux et celles qui ont les parents ci-haut mentionnés.
 
Mes beaux-parents sont absents.
Complètement absents. Pas parce qu’ils vivent à l’étranger (aux dernières nouvelles, Montréal n’est pas formée de plusieurs pays indépendants), non juste parce que… En fait, je ne sais pas pourquoi...
 
J’ai tendance à mettre ce «désintérêt», justement sur le compte du… désintérêt.
 
Peut-être est-ce ma famille qui vit dans un monde à part, mais mes parents sont super présents pour mes deux enfants. Ils sont fous d’eux et vice et versa. En plus, ils ne sont pas du tout envahissants, on habite le même quartier et ils ne débarquent pas chez moi à l'improviste.
 
Faut dire que ma mère a eu droit aux belles-mères-je-ne-me-mêle-pas-de-mes-affaires. Elle s’est juré de ne jamais faire endurer un iota de ce qu’elle a vécu à ses filles. #BestMomEver
 
Mes beaux-parents voient mes enfants si peu qu’ils arrivent à peine à les reconnaitre (et vice et versa).
 
Vraiment, je ne comprends pas ces grands-parents qui manquent l’anniversaire des petits sous-prétexte qu’ils vont au chalet, ou faire du bateau, ou qu’ils ont un souper. MERDE ZUT! On vous avertit plus d’un mois d’avance et vous n’êtes pas foutus de ne pouvez pas déplacer un mini-minuscule souper pour venir célébrer l’anniversaire (une fois l'an!) d’un de vos petits-enfants!?!? Inventez une bonne raison au moins du genre : je suis à l’hôpital! #KiddingNotKidding
 
Je n’y peux rien, je trouve ça désolant et ça me fâche. Ça me fâche pour mes enfants qui commencent à voir la différence entre leurs grands-parents maternels et paternels. Ça me fâche pour mon chum qui voit aussi la différence et qui se demande pourquoi ses enfants sont moins importants pour ses parents que pour les miens.

Le désintérêt, le rejet, c'est blessant. Terriblement blessant.
 
Moi, j’ai eu la chance d’avoir des grands-parents présents et WOW! Je me trouve tellement chanceuse. Il y a quelque chose de privilégier dans la relation entre grands-parents et petits-enfants.
 
Ma mère m’en parle comme du bonheur à l’état pur. Avec eux, elle a le temps qu’elle n’a pas pu avoir avec nous. Elle a le temps de s’asseoir et de les regarder grandir. Elle n’a pas besoin de mettre fin à une activité trop cool parce que… souper à préparer, lavage et ménage à faire.
 
Et ils s’aiment. Ils s’aiment tellement. Si vous pouviez voir les yeux de mes parents et de mes enfants quand ils sont ensemble…
 
C’est donc ça… Je ne comprends pas pourquoi certains choisissent de passer à côté de cet amour fou que les petits leur donne. Je ne comprends pas… ou je ne veux pas comprendre, peut-être, je ne sais pas.
 
Oh et, for the record, les grands-parents sont au courant de notre «déception», ça a été expliqué, calmement. Et pourtant, rien ne change... Triste, bien triste. 

Vivez-vous ce type de déception? Comment le gérez-vous? Comment le vivent vos enfants?