Moi, générale d’armée de la famille. (Collaboration spéciale)

Lorsque je m’imaginais devenir mère, je me voyais avec mes enfants, paisiblement en train de leur montrer la magie de la nature, rire avec eux et leur donner une immense liberté. Je me voyais les bercer, je les imaginais dormir paisiblement et me chuchoter des mots d’amour dans l’oreille.

Je m’imaginais aussi que le plus difficile serait la période «petits bébés» où ils ne feraient pas leur nuit encore.

En fait, j’ignorais pas mal de choses et je n’avais que très peu de motivation à lire des livres de style «Comment élever votre enfant». Je me disais, comme beaucoup de mères j’imagine, que j’allais y aller «freestyle»… avec le flot quoi.

Mais jamais, au grand jamais, je n’avais imaginé que j’allais devenir un général d’armée. Vous savez, le genre de monsieur qui se tient bien droit avec ses sourcils froncés et son regard sans pitié, le genre de regard qui vise à intimider les troupes afin de garantir un certain niveau de discipline et de respect? Et bien, voilà ce que je suis devenue (version féminine bien sûr).

Crédit photo : Yazyas via Flickr.
 

Jamais je n’aurais cru que je m’inspirerais fortement de ma mère et essaierais de répliquer sa tactique des «gros yeux». Jamais, au grand jamais, je n’aurais cru un jour crier lever le ton après eux ou encore donner une petite claque sur les fesses de mon fils, comme dans le bon vieux temps. Pourtant, je l’ai fait (et ceci n’est aucunement une recommandation, car l’expérience s’est soldée en un cœur de maman coupable et un petit garçon qui avait envie de me frapper en retour)… 

Mes enfants sont extraordinaires et je les aime plus que tout au monde (petit monsieur de 6 ans et petite madame de 2 ans) : en santé, beeeeaux et intelligents.
Mais, ils sont intenses. Ils ont de l’énergie pour 4, beaucoup d’imagination et ont un esprit rebelle et indépendant. Comme on dit, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre…

Bien sûr, je me suis un peu adoucie, mais j’ai décidé de demeurer la générale d’armée de la famille. Celle qui allait les encadrer sans les étouffer, celle qui allait les ramener à l’ordre lorsque leurs idées farfelues et légèrement extrêmes dépasseraient l’entendement. Sans les casser, j’ai décidé d’être un peu «dure» avec eux.

Tout ça parce que je réalise aujourd’hui que la tactique des gros yeux de ma mère a porté fruit. Oui, ma mère était elle-même un peu une générale d’armée (je marche sur des œufs là!?), mais elle m’a montré deux choses très importantes dans la vie : la discipline et le respect. Merci maman.

Comment ça se passe au niveau de la discipline chez vous? Êtes-vous la maman que vous vous étiez imaginée avant d’avoir des enfants?