Quand j’ai décidé d’étudier en psychologie, l’aspect qui m’attirait le plus était la relation d’aide. Quand je me retrouve devant une personne que je ne peux aider, ça me chicote. C’est pourquoi je trouve difficile de répondre à la question suivante : « Connais-tu un bon psy? ». Souvent il y a même BEAUCOUP d’accent sur le « bon ».
Crédit : Hot meme
La réponse est oui….. ET non. Si je dis oui, la personne a de grosses attentes. Si je dis non, c’est décevant pour la personne, surtout puisqu’elle a besoin d’aide. Ce qui est important, c’est de trouver le thérapeute qui VOUS convient. Alors, le même psychologue peut être super aidant pour une personne, et ce même psy peut être un moins bon fit pour une autre. Alors, quand vous demandez des références, soyez conscients que si la thérapie a été géniale pour votre amie, il se pourrait que ce ne soit pas le cas pour vous. Pour faire un choix, la seule chose à considérer c’est comment vous vous sentez. Vous devez vous sentir en confiance lorsque vous rencontrez votre psychologue. Même chose pour votre enfant. Sans lui demander ce qui s’est passé en détail (ça lui appartient!), vous pouvez lui demander ce qu’il pense de la personne qu’il a rencontrée. Sans ce lien de confiance, il sera plus difficile de travailler sur les difficultés. Bon, bon, c’est bien beau tout ça, mais comment on y arrive?
Si vous rencontrez un psychologue dans le réseau public (CSSS, hôpitaux, etc.) ou institutionnel (p. ex. ressources pour le public dans les universités), vous serez juste content de ne plus être sur les listes d’attentes. Alors, vous n’aurez peut-être pas envie de changer de psychologue au risque de ne plus en avoir du tout. N’hésitez pas à lui adresser ce qui vous dérange dans ce cas. Le thérapeute devrait tenter de trouver des solutions avec vous. Si le thérapeute conçoit aussi qu’il n’est pas la personne de choix pour vous aider, il vous redirigera vers un collègue si possible.
Au privé, passez par le moteur de recherche (en ligne ou au téléphone) de l’Ordre des psychologues du Québec pour trouver un professionnel. Vous serez protégé, comme au public, si la qualité des services reçus n’est pas adéquate. Au privé, vous n’avez pas de contrat. Donc, si le psychologue rencontré ne vous plaît pas (son type d’approche par exemple), vous pouvez en choisir un autre. Bien sûr, pour éviter que cette étape vous épuise et vous coûte trop cher à la longue, discutez de ce qui ne vous convient pas. Peut-être qu’après votre discussion, le psy arrivera (idéalement) à vous mettre suffisamment en confiance pour continuer.
Une autre question à laquelle je dois souvent répondre c’est QUAND consulter? La réponse c’est quand VOUS en sentez le besoin. Il n’y a donc pas de bons ou de mauvais moments. Si vous êtes inquiète des comportements de votre enfant et que vous considérez que vous avez épuisé les ressources autour de vous, alors la rencontre avec un psy est de mise si c’est une option pour vous. Cette règle s’applique aussi pour vous, votre conjoint(e), votre couple ou votre famille, car oui, des thérapies familiales ça existe!
Quelle a été votre expérience avec votre psy ou le psy de votre enfant?