Depuis novembre dernier, je suis maman à la maison.
Onde de choc! Alors moi, Anouck-la-grande-gueule-frondeuse, je me retrouvais dans le rôle de reine du foyer?! Laissez-les rire.
J’ai eu droit à des « Je m’attendais tellement pas à ça de TOI » ou pire « C’est drôle, je croyais que tu étais féminissssss… ». Ben voyons donc! En 2014, je réalise que pour bien des gens, rester à la maison avec ses enfants équivaut à retourner en 1950, avec les valeurs et le rapport homme/femme qui s’y rapporte. On est loin de CETTE vision de la chose.
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Mettons une chose au clair : le féminisme, c’est prôner l’égalité des sexes!
Dans le passé, bien peu de femmes avaient le choix de rester à la maison ou pas. On les mariait, les engrossait et c’était parti pour une vie d’accouchement, de torchage et de je-me-ferme-la-trappe… Laissez-moi vous rassurer, ce n’est pas mon cas et bien heureusement pas le cas des autres mères/pères (oui, oui, pères) au foyer que je connais.
La clé est dans le choix. Notre choix, à mon chum et moi, que je devienne maman à la maison est ce qui correspond le mieux à nos besoins présentement. Pas une seule fois je n’ai eu l’impression d’être un humain de second rang parce que je ne travaillais pas. Pas une fois mon amoureux ne m’a donné l’impression que je n’étais pas son égale.
Drôlement, faire ce choix, malgré le jugement des autres, m’a plutôt confortée dans mon impression de ne laisser personne décider à ma place ce qui est bon pour moi.
Selon vous, est-ce que rester à la maison entre en contradiction avec le féminisme?
Pour en lire davantage sur le sujet, vous pouvez consulter les textes de ma collègue de TPL Moms Anne Genest sur le livre Aimer, Materner, Jubiler ICI et ICI.