Au-delà d’un licenciement, y’a la VIE !

Je serai ici très transparente.

J’ai commencé à angoisser et à remettre mon existence en question TROIS mois avant LA date de retour au travail post-congé-de-maternité.  BRAVO À MOI. *slow clap*
 
Pourquoi ? C’est bien simple. Une boîte en grand changement, des bouleversements qui affectent les postes de plusieurs et toute une restructuration de l’ensemble de l’organisation. Une année sans y être et tout de même, à distance, j’arrivais à palper une partie de ce qui s’y passait
 
Un mois et demi avant mon retour, une série de congédiements.
 
Les scénarios font tranquillement leur place dans ma tête. Je me prépare à tout, mais l’envie d’y retourner est plus forte. Hâte de revoir les collègues. Hâte de reprendre mes fonctions!
 
Pourtant, dans mon cœur de maman, un autre discours.
 
Chéri et moi avons très souvent eu LA discussion. Avec nos horaires de travail, les deux enfants, ses départs en tournage et l’envie de RALENTIR, comment allons-nous y arriver sans y laisser notre peau?
 
Finalement, j’ai été remerciée le 28 novembre dernier, en même temps que quelques collègues. Trois semaines après mon retour de congé de maternité.
 
J’ai travaillé à cet endroit pendant DOUZE années de ma vie. Ce congédiement, c’est aussi un deuil. Je dois tourner une grande page et faire de la place pour du nouveau. Ce qui mijotait dans mon esprit au cours des dernières semaines peut maintenant se réaliser et arrêter de m’angoisser.
 
Je suis donc à la maison. Zéro boulot mais beaucoup de temps pour prendre soin de moi et m’occuper des enfants. Les dernières semaines n’ont pas été faciles. Déjà que de retourner au travail après un congé de maternité c’est intense, dans un environnement de travail en grands bouleversements, ce n’est pas reposant (je salue l’accueil que j’ai eu !)

Toutefois, l’incertitude et le stress ont maintenant fait place au calme et à la lenteur. Ma fille n’est pas bousculée le matin pour aller à la maternelle. Je suis disponible entièrement pour mon bébé quand il fait de la fièvre. Je prends le temps de méditer le matin. J’ai le temps d’ÊTRE ! (full zen)
 
Par-dessus tout, j’ai décidé de voir le positif dans tout ça. Ma fille est heureuse parce que maman va faire du bénévolat dans sa classe de maternelle. Aussi, mon bébé garçon a sa maman avec lui en ce moment et ça, ça n’a pas de prix !
 

Pour le moment, je vais prendre des contrats ici et là. Oui, j’envoie des CV mais je ne suis pas pressée. C’est une grande chance, je sais. C’est un luxe d’avoir cette liberté et je chéris chaque instant.
 
En plus de tout ça, je vais bientôt réaliser un vieux rêve mais ça, je vous en reparle dans mon prochain billet. #TeamTease

Êtes-vous du genre à trouver le positif dans les situations difficiles ?