J’ai voulu allaiter. En fait, je me disais surtout que tant qu’à produire du lait, aussi bien essayer. En plus, c’est gratuit! #Austérité #BlaguePasBlague. Je me suis informée en lisant quelques bouquins et en assistant au cours prénatal portant sur l’allaitement offert par ma maison de naissance. Avec la pratique, je me suis aperçu qu’il y a quelques éléments sur lesquels les livres et les cours n’ont pas assez mis d’emphases/n’avait pas retenu mon attention. Je vous partage donc 5 choses que j’aurais aimé savoir sur l’allaitement.
1. Appétit +++
Je n’avais pas saisi à quel point j’aurais FAIM en allaitant. Surtout au début. Non seulement bébé n’appuyait plus sur mon estomac, mais j’avais un réel besoin de manger souvent. J’avais tellement faim que je me gardais des fruits à côté de mon lit pour manger la nuit ou encore je me levais pour engloutir du yogourt à la lueur du frigo! Au final, c’est normal, une femme qui allaite a besoin d’au moins 500 calories de PLUS juste pour allaiter!
2. Les poussées de croissances.
J’avais entendu parler des poussées de croissances à 3 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois. Mais celle entre le jours 7 et le jour 10 était passée sous silence. Ce fut la pire selon moi. De un, je n’étais pas au courant. De deux, l’allaitement vient juste de commencer, j’étais encore un peu maladroite, l’adrénaline des premiers jours est tombée, l’intense montée laiteuse venait de se produire et déjà, j’avais l’impression de manquer de lait. ALLÔ découragement!
C’est le seul moment où l’idée de cesser l’allaitement m’a vraiment effleuré l’esprit, une nuit où je ne voyais plus clair. Mes sages-femmes m’ont fait comprendre que je devais faire confiance à mon corps. J’ai vu plusieurs mamans sur des groupes qui se remettaient en question exactement entre 7 et 10 jours post accouchement.
Un conseil à toi nouvelle maman : une poussée de croissance, ça passe. Toujours.
Promis.
Crédit : Gimphy
3. Une bière = débordements.
Il y a une multitude de petits trucs pour aider naturellement la production de lait. Le chardon béni et le fenugrec sont souvent cités. On entend moins souvent que la levure de bière a aussi comme effet de stimuler la production de lait. MAN! Si je bois une bière, je suis certaine de me réveiller le lendemain engorgée au possible, souvent avec les seins qui débordent. Bref, c’est VRAIMENT efficace sur ma production.
4. La mastite, c’est la pire affaire!
J’ai fait une mastite 1 mois après le début de mon allaitement. J’avais tellement mal, j’ai trouvé cet épisode pire que l’accouchement. Et j’ai accouché naturel, sans péri’ pis toute. Parce que cette fois-là, les endorphines n’étaient pas de mon bord. Ça a fini par passer avec du Tylénol, du repos et en jouant à la louve en allaitant.
Le réflexe d’éjection fort (REF) ça peut être vraiment FORT. Genre traverser le salon en jet. #TMI. Ai-je vraiment besoin d’en ajouter?
Avez-vous été surprise par de petits détails de l’allaitement?