Plus jeune, je voulais avoir trois enfants, car je viens moi-même d’une fratrie de trois. Hélas! La vie en a décidé autrement. J’ai eu ma fille sur le tard, j’ai pensé longuement à lui donner un frère ou une sœur. Et j’ai décidé que je ne vivrais pas une deuxième grossesse. Avec ce choix, j’ai reçu beaucoup de commentaires non sollicités : un enfant a besoin de compagnie, un enfant unique est pourri gâté, un enfant unique est égoïste. C’est drôle, mais je pourrais dire la même chose de certains enfants qui font partie d’une fratrie.
Alors, bien que j’aurais aimé que mon héritière ait des frères et sœurs, car j’ai de bons souvenirs avec mes sœurs, ma mini n’en aura pas de la même chair (vous voyez, je me laisse quand même une porte ouverte). Puis, je me suis dit que j’allais chercher tous les bons côtés que je pouvais trouver au fait d’avoir une enfant unique.
1. Je peux passer plus de temps avec ma mini
Étant une maman solo, j’aurai plus de temps pour mon héritière. Je n’ai pas à partager mon temps avec d’autres enfants. Et elle n’aura pas à se battre pour avoir plus de temps avec moi. Elle bénéficie d’une maman plus calme et plus à l’écoute.
2. Je n’aurai pas à changer de routine
J’imagine qu’avec l’arrivée d’un deuxième enfant, j’aurais eu à changer de routine. Je dois avouer que je suis contente de pouvoir dormir des nuits complètes sans interruption. De plus, ma fille arrive à un âge où les couches ne seront bientôt plus qu’un souvenir. Elle devient aussi de plus en plus autonome, au revoir le bébé, bonjour la petite fille qui prend son indépendance.
3. J’aurai plus de temps disponible pour faire des activités pour moi
Je vous entends déjà dire, quelle égoïste! Et oui, je le sais bien, quand on fait des enfants, c’est pour s’en occuper. Mais je pense aussi qu’avoir des activités juste pour soi aide à faire de moi une maman plus équilibrée, ce qui rejaillit sur ma relation avec ma fille. J’ai la même philosophie qui s’applique lorsqu’un adulte voyage avec un enfant en avion. L’adulte doit d’abord mettre son masque à oxygène avant de s’occuper de l’enfant. J’agis de la même façon. Vive les activités entre adultes.
4. Mes finances personnelles seront ménagées
Soyons réalistes, oui on peut vivre d’amour et d’eau fraîche, mais les espèces sonnantes et trébuchantes sont nécessaires. Avoir un seul enfant me permet de dépenser un peu plus pour l’héritière, puisqu’elle est seule. J’aurai ainsi un peu plus de latitude dans le choix des activités qu’elle voudra faire, ou les sports qu’elle voudra pratiquer ou les voyages que nous voudrons faire.
Avez-vous un enfant unique? Qu’est-ce que vous aimez de cette situation?