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Suite à ma diastasis de la symphyse pubienne qui m’a paralysé les jambes durant deux mois, me voilà, la journée de mon shower de mariage, de retour à l’hôpital. Cette fois-ci, je dois me battre contre une endocardite bactérienne pour sauver mon cœur.
Je suis découragée… Non dévastée. Installée à l’urgence, on m’annonce que je dois arrêter l’allaitement sur-le-champ puisqu’un des antibiotiques est incompatible. Là, je suis dévastée… Non anéantie. L’allaitement est le moment où je m’épanouis en tant que maman et là, les médecins veulent m’enlever ça? No way! Heureusement, il s’agit d’un seul antibiotique, je peux donc me créer un horaire compatible avec l’allaitement. C’est exigeant, mais important pour moi de le faire. Finalement, après avoir fait mes recherches auprès d’une IBCLC à ma sortie d’hôpital, le Centre IMAGe de Ste-Justine a confirmé la compatibilité entre ma médication et l’allaitement. Hourra!
Crédit : Jean-Pierre Rose
Pour faire une version courte de l’histoire, j’ai été hospitalisée un siècle six jours. Je suis passé de l’urgence, aux soins intensifs, à une chambre privée. Normalement, j’aurais dû rester trois semaines. Comme j’ai une petite fille de trois mois qui est allaitée exclusivement et que mon entourage est plus que présent, j’ai pu me faire installer un PICC-line rapidement afin de recevoir mes antibiotiques par intraveineuse de la maison #HôpitalAmiDesBébés.
Chaque semaine, je dois me rendre trois à quatre fois au CLSC et à l’hôpital pour un changement de tubulure, de pansements ou pour un suivi. J’ai un horaire de fou, mais je parviens à prendre soin de ma fille et de ma santé grâce à ma mère qui, chaque jour, vient me donner un coup de main pendant que mon père me conduit partout.
Chaque jour, je reçois huit doses d’antibiotiques. Cela équivaut à environ 8 h d’antibiotiques qui coulent à flots dans mes veines, pour une durée totale de six semaines. Miracle! Mon traitement se termine juste à temps pour mon mariage.
Le 13 juin 2015, nous avons descendu la Grande Allée, main dans la main, avec notre fille dans les bras afin de savourer le début d’un nouveau chapitre en famille.
Malgré tous ces malheurs qui ont saupoudré mon année 2015, je retiens l’essentiel :
j’ai le bonheur d’être la maman d’une petite fille en parfaite santé et d’être mariée à l’homme de ma vie.
J’ai appris qu’en équipe, on peut soulever des montagnes et ça, je le dois à ma famille. J’ai découvert que je porte en moi une force insoupçonnée. J’ai appris la résilience et l’amour à l’état pur. Et tout ce que je souhaite, pour 2016 et pour le restant de ma vie, c’est d’avoir la santé!
Avez-vous un souhait spécial pour 2016?