Mettre sa vie professionnelle de côté, le temps de fonder une famille : pas si facile!
Marie-Josée Pelchat Mon dernier jour de travail remonte à août 2012. Quatre ans se sont écoulés, déjà… Pourtant, de mon point de vue, j’ai noté bien des moments d’ennui interminables longueurs. Peu de temps après ce dernier jour, je suis tombée enceinte et j’ai plongé tête première dans la maternité, deux fois plutôt qu’une. Je ne suis donc pas retournée sur le marché du travail entre mes deux bedaines. J’ai découvert que la maternité m’allait bien. C’est tellement enrichissant.
Je suis devenue maman à la maison. Un titre que je n’avais jamais réellement envisagé, alors que je prévoyais plutôt d’avoir une carrière en même temps que des enfants. Ceux qui me connaissent bien savent que j’aime être occupée et que j’ai toujours plusieurs projets en tête.
Puis, il y a ceux qui ne regardent que de l’extérieur et qui pensent que je « joue à la princesse dans mon beau château », pendant que mon chum nous fait vivre, mes fils et moi.
Je me suis donné la peine d’étudier pendant quatre ans à l’université et travailler en même temps, afin de pouvoir me payer ces études qui me tenaient tant à cœur. J’adore apprendre, et j’ai investi mon temps et mes efforts dans ma priorité.
Ainsi, j’ai mis la partie travail sur la glace pour fonder ma famille. C’est un sacrifice que j’ai fait pour mon chum et moi. Un sacrifice positif. J’ai la chance de passer beaucoup de temps avec mes enfants et j’en suis très reconnaissante. Est-ce que je me plais à dire que mon chum subvient à nos besoins pendant ce temps? Non, pas du tout, et je n’ai pas le sentiment d’incarner Blanche-Neige une fois mariée, pleine d’enfants.
Mon plus jeune aura un an à l’automne, et je compte bientôt faire connaissance de cette chère conciliation travail-famille.
J’aime mes fils plus que tout, mais je ressens le besoin de m’accomplir dans une autre sphère de ma vie et ma santé mentale en dépend. #JeConnaisToutesLesMarquesDeTracteur