Au Québec, on adore ou on déteste. J’ai l’impression qu’il y a très peu de juste milieu. Il y a quelques années, les gens l’aimaient tellement avec son guitariste et quelle belle histoire d’amour c’était! Oups, la voilà qui se sépare et qui doit, en plus, dealer avec le mécontentement de ses fans qui exigent de tout savoir dans les moindres détails. Heureusement pour eux (#LesGens), elle est ensuite enceinte! Et maintenant, oups, le prénom choisi déplaît à ses admirateurs qui s’empressent de le lui mentionner. Quelles montagnes russes d’émotions inutiles, non?
J’ai moi-même dû justifier le choix du deuxième prénom de ma fille : Yvette. Je me suis fait dire que c’était laid, vieux, drôle, bizarre et j’en passe. Yvette était ma grand-mère qui est décédée en 2010. C’était la femme la plus généreuse et humble que j’ai connue. Elle a été élevée avec 20 frères et sœurs et a travaillé très fort, toute sa vie, car mon grand-père a perdu la vue à l’âge de 35 ans dans un accident. Elle est un exemple de force et de résilience incomparables et j’ai eu envie de lui rendre hommage en léguant son prénom à ma première fille.
Au risque de me répéter, qui sommes-nous pour juger les choix des autres? Laissons les nouveaux parents qui ont besoin de beaucoup de soutien et d’amour pour apprivoiser leur nouveau rôle. Finalement, je souhaite sincèrement de la santé et du bonheur à la petite Gisèle, car en fin de compte, c’est tout ce qui compte.