Comme une autre TPL Moms a déjà écrit sur ses questionnements à propos du baptême, je n’étais pas certaine de ce que je voulais faire, j’ai changé plusieurs fois d’opinion… J’ai commencé par souligner l’arrivée de ma puce dans ma vie avec un baptême sans baptême. Un parrain et une marraine avait obtenu un titre non officiel. J’avais fait les démarches pour un baptême à l’église, mais un animateur de pastorale perdu était parti en vacances sans prendre le temps de confirmer la date de la cérémonie avec le prêtre… Je me suis dit que la réponse arrivait d’elle-même, alors j’ai organisé les choses autrement à quelques jours d’avis. La fête a été un succès. Ma puce a eu l’attention de ses personnes préférées pendant quelques heures, à son grand bonheur!
Pour ma mère, ce n’était pas la même chose qu’une cérémonie à l’église. Alors, nous nous sommes retrouvés, par un beau samedi après-midi, dans une église. Une vraie église située dans un centre d’achats, entre le Walmart et la section restaurants…
Oui, oui pour vrai!
En entrant, nous avons été accueillis par le célébrant et une animatrice de pastorale. Voyant qu’ils essayaient de placer le titre approprié à chacune des personnes présentes, je me suis vite portée à leur secours…
« Donc pour résumer :
Je suis la maman.
L’homme qui est arrivé avec ma fille dans ses bras n’est pas le père, c’est son parrain (un ami).
Non, il n’y a pas de papa.
La baptisée est une mignonne fillette de 4 ans née en Chine qui fait notre bonheur depuis 2 ans.
Le bébé de 13 mois dans mes bras est arrivée dans la famille depuis à peine quelques jours.
Malheureusement, la marraine n’est pas là parce qu’elle est à Montréal.
Celui qui réussit finalement à faire sourire ma fille, c’est son Yé Yé (grand-père en chinois), le mari de ma sœur.
Grand-papa apprend à se déplacer avec sa marchette, il faut l’aider et l’attendre.
Nai Nai (grand-maman) est celle qui a la tâche d’expliquer à la puce à quoi ça sert un baptême.
Le grand, c’est mon cousin, et pis le dernier arrivé, c’est Papi (le frère de mon père)… »
Il y avait plusieurs absents qui habitent trop loin pour se joindre à nous (ou parce qu’ils sont dans notre cœur), des matantes et mononcles qui ont mérité leur titre plutôt que d’en hériter.
Je suis très fière d’avoir réussi à me créer une famille bien à moi! Elle n’est pas celle que j’imaginais quand j’étais petite, mais elle est celle que la société où j’habite m’a permis d’inventer…
Je dois souvent expliquer ma situation, mais je ressens plus de la curiosité que du jugement.
On ne partage pas tous les mêmes gènes, mais on partage beaucoup d’amour!