Ma petite histoire d’allaitement mixte

Eh bien voilà… Troisième grossesse, troisième bébé, troisième fille! Qui l’aurait cru? Il y a quelques années à peine, moi-même je ne l’aurais pas cru que je me rendrais à trois enfants. Surtout trois enfants en trois ans, mais ça, c’est une autre histoire.

Comme dirait ma belle-mère, c’est du stock. 

J’ai eu peur, pendant quelques instants. Peur que la grossesse ne se passe pas bien. Peur que l’accouchement ne se passe pas bien. Peur de ne pas être à la hauteur. J’étais plus nerveuse à cette grossesse-là que je l’ai été à mes deux premières. Étrange, mais vrai. On dirait que j’avais de la difficulté à le croire, ce qui rendait le tout encore plus fragile à mes yeux.

J’ai eu peur aussi que l’allaitement ne se passe pas bien. Je m’étais pratiquement rendue malade à essayer d’allaiter mes deux premières et j’avais peur que l’histoire se répète. Jamais deux sans trois, comme on dit. Pour des raisons hors de mon contrôle, je n’ai jamais produit assez de lait pour allaiter exclusivement mes bébés. Ok, j’entends certaines puristes me dire que ce n’est pas possible de « ne pas faire assez de lait », mais c’est un fait. Les dizaines de spécialistes en allaitement que j’ai rencontrés dans les dernières années et mon tire-lait pourraient vous confirmer mes dires. Peu importe, le sujet principal de mon texte n’est pas là.

Le fait est que quelques semaines seulement après avoir appris que j’étais enceinte, je m’étais déjà mise à paniquer avec la question de l’allaitement. Parce que j’ai toujours voulu allaiter, et parce que j’aurais fait n’importe quoi pour réussir à allaiter. En bref, j’avais peur de me rendre malade encore une fois à trop vouloir.

Puis, mon trésor est arrivé. J’ai tout de suite averti les infirmières à l’hôpital que je ferais un allaitement mixte. Tout le monde m’a respecté et je n’ai pas eu de pression. Anyway, étant donné que c’était ma troisième, je savais ce que je faisais et j’aurais mal vu quelqu’un remettre ma décision en question.

Depuis sa naissance, je l’allaite, et ensuite je lui donne un peu de lait commercial au besoin, si elle semble avoir encore faim après la tétée, question de compléter son boire. Ma fille prend bien le sein, boit au biberon, prend son poids, tout le monde est heureux! Il y a eu quelques journées plus difficiles, où ma fille refusait catégoriquement de prendre le sein, mais j’ai persévéré et le lendemain elle recommençait à boire sans problème.

Ce choix me donne aussi plus de liberté étant donné qu’elle boit bien à la bouteille. Je me tire du lait plusieurs fois par jour pour m’assurer que ma production de lait continue d’être au maximum, et c’est parfait comme ça! C’est certain que c’est plus de logistique, mais au final, l’important c’est que nous soyons heureuses de la situation, et c’est le cas! 

Comment avez-vous géré votre allaitement?