Penser à ce que nous mangerons est mon activité préférée. Le déjeuner, c’est toujours sympathique, le dîner est en général gentil, mais le souper c’est autre chose. Il peut passer par tous les extrêmes : agréable, relaxe, rapide, long, bon, gastronomique, dégueulasse, sucré, petit, beau, bouetteux, festif, gargantuesque, social, mais rarement absent. C’est selon moi le plus complexe à réussir et le plus facile à rater, HA! En plus, qu’on se le dise : les enfants ajoutent de la complexité à ce repas. Je vais donc, pour ma chronique, vous parler du souper sous toutes ses coutures.
Mais d’abord, je vous parle de l’outil ultime pour affronter ce moment sacré: le couteau.
Avoir un bon couteau c’est magique et ça coupe pas à peu près! Attention, ça prend toujours un moment d’apprivoisement. Il faut savoir pardonner et panser ses plaies, l’union n’en sera que plus forte et les soupers meilleurs.
- Les aliments restent beaux AKA fini les oignons verts à moitié coupés, les batailles avec les poitrines de poulet, les tomates écrasées ou le saucisson déchiré, name it.
- On se sent comme
un ninjaun chef! - On gagne du temps.
Il est bien d’avoir un petit couteau d’office pour compléter. Selon moi, c’est tout ce qu’il faut dans une cuisine de maison (le couteau à pain, poisson, etc. sont des extras).
De votre côté, quelle est votre arme secrète pour être d’attaque à l’heure du souper?
P.-S. À Montréal, il y a Guillaume de L’Isle à L’Émouleur qui est spécialiste en la matière.