Une maman m’a écrit concernant sa petite qui fait paisiblement ses vocalises des crises. Je n’ai malheureusement pas de recettes miracles vu que chaque crise, enfant, parent, contexte est différent. On peut tout de même se pencher sur 5 points :

1.    The basics; Où, quand, comment pourquoi? :  En observant votre enfant, vous serez probablement en mesure de relever les réponses à ces questions. Ça arrive quand il s’ennuie? Quand maman est seule avec lui? Quand papa s’occupe de la petite sœur? En ciblant ce qui les entoure, vous pourrez tenter de comprendre le besoin derrière les crises et les prévenir. 

2.    On nomme les émotions pour l’enfant : Certains enfants ont de la difficulté à mettre des mots sur leurs émotions. Lorsque le parent les nomme pour lui, il lui apprend à utiliser un autre moyen (le langage) pour exprimer ce qu’il ressent. Petit à petit, si vous le félicitez lorsqu’il le fait, l’enfant comprendra que c’est plus efficace que les crises. Il y a d’ailleurs de belles idées sur le web pour illustrer les émotions à l’enfant. 

Crédit photo : Bright Hub Education.

3.    Pouet, pouet… discipline : C’est  important que l’enfant comprenne qu’il a le droit d’être fâché, mais que les crises c’est inacceptable. Il faut donc utiliser votre méthode de discipline pour tenter de diminuer les crises (chaise de retrait par exemple). D’ailleurs, je vous rappelle qu’il faut être constant et cohérent! No cheat day!

4.    On se regarde le petit nombril : Parfois, on oublie que l’on contribue nous même à l’augmentation de la fréquence des crises. Par exemple, l’enfant fait une crise et le parent abandonne tout ce qu’il fait pour raisonner l’enfant. Le hic? Il est possible que l’enfant comprenne que lorsqu’il fait une crise, il a l’attention immédiate de son parent. Cela devient donc une récompense pour l’enfant et renforce ses crises (Hourra… non!). 

5.    On persévère AKA on célèbre en buvant du vin : Un comportement qui est bien installé peut prendre du temps à partir. Essayez de noter tous les petits progrès! Ça vous permettra de vous encourager à continuer. Si on remarque une baisse, alors on continue puisque ça fonctionne! Sinon, on essaie de réfléchir encore à notre point 1.  

Ce n’est pas un article exhaustif sur le sujet donc on pourrait ajouter encore 1000 points!

Comment ça se passe chez vous la gestion des crises?