Dans ma tête, être enceinte équivalait à manger 2 rangées de biscuits sans culpabilité et avoir ma place réservée dans l’autobus chaque matin. Juste pour ça, j’étais frue d’avoir mes règles mois après mois. Finalement, jackpot. Le + qui = biscuit + siège est arrivé. 3 1/2 mois plus tard, y a rien de tout ça qui se passe. DAMN.
«Excusez Monsieur, est-ce que je peux avoir votre place? Je suis enceinte.»
«Justement, tu es enceinte, pas infirme.»
(Oui, vous pouvez avaler de travers, c’est ce que mon amie a fait quand c’est arrivé.)
«Vous avez raison, enceinte pour 9 mois. Vous, c’est sûrement con pour la vie.»
Les gens ne sont pas si gentils. Remarquez. Tout le monde se détourne, on a tous une bonne raison de ne pas bouger, on attend que l’autre se tasse et c’est, plus souvent qu’autrement, pas de gaieté de coeur.
J’ai les plus grosses nausées du monde le matin et me faire brasser, debout, la face dans un d’sous de bras inconnu n’aide pas. Bedaine trop petite cachée par un manteau et gêne mal placée m’empêche de demander.
«Je ne croyais jamais être en accord avec les choix vestimentaires de Britney!»
Crédit photo : The Telegraph.
Trucs en rafale :
- Le flattage. On beurre épais sur le frottage circulaire de bedaine en la sortant le plus possible, fréquent petit éclaircissement de gorge pour mettre de l’emphase.
- L’élastique. Tu replaces ta bande de pantalon et tu te forces pour que ça claque! Vous me comprenez? Faites-le à côté du chauffeur, il deviendra un allié.
- Le coussin. Pour la timide suprême. Fausse bedaine, les mains dans le dos, respirations fortes.
-
Le spottage. Tu te places juste à côté de la petite dame qui descend l’arrêt après
toi. Danger : L’air bête qui lit ses livres a le truc aussi et se fout de ton flattage de bed’. Elle me devance une fois sur 2.
Votre truc, c’était quoi? On en a jamais de trop!