Cher papa,
toi, peu importe qui tu es, merci d’être là parce que sans toi, on n’en aurait pas de bébé, d’enfant à materner, à voir grandir pis tout le reste. Sans toi, toutes les émotions qu’on a à force de se lever la nuit, s’inquiéter, à se demander si on fait telle ou telle affaire de la bonne façon… Sans toi ça n’existerait pas parce qu’un enfant, ça se fabrique à deux.
Merci à tous les papas, qui n’avaient pas choisi de faire de bébé tout de suite, de s’être embarqués dans l’aventure les pieds dans le vide avec tout l’amour qui vient avec.
Merci aussi aux papas qui en veulent des enfants et qui le disent tout haut, pour qu’on arrête de penser que c’est toujours l’idée de la fille.
Merci à toi le papa qui sait pas trop comment faire. Petit secret : on le sait pas plus nous non plus comment réussir à amener notre humain au bout de ses capacités.
Merci à toi cher papa qui est là pour soutenir la maman, quand on est à boutte, mais aussi quand on est un peu trop contente pis fière d’une petite affaire.
Merci de faire des erreurs, on en fait aussi, c’est ça la beauté d’être humain. Merci aussi de dédramatiser les situations ridicules, de pointer les réussites et de poser des questions.
Merci de dire non aux soirées yolo de tes amis éternellement célibataires, de nous accompagner dans les visites stressantes à l’hôpital. De changer les couches pleines de caca, de donner du Nutella le matin parce que c’est pas grave.
Merci de te lever aussi et de jouer avec les petits, merci de montrer aux enfants comment être créatifs.
Merci d’être lourd des fois avec tes questionnements, de pas faire tomber toutes les décisions sur nos épaules non plus.
Merci d’avoir été présent à l’accouchement, de pas avoir vomi quand tu as vu un placenta parce que c’est franchement pas la plus belle affaire qui sort du corps. Merci d’avoir fait semblant que c’était correct tout ce qui se passait dans ce moment-là, même si tu savais pas trop à quoi t’attendre.
Merci à vous parce que votre job est pas facile, votre place pas facile à prendre mais votre présence est essentielle.
Merci à ton pénis, pour l’ensemble de son œuvre.
Merci aux papas qui ne sont pas non plus les géniteurs d’être présents pour un enfant pas de ton sang. La présence, ça vaut plus que la génétique je vais te dire.
Un bébé, ça se fera toujours à deux.
Bonne Fête des Pères.
Et un shout out particulier au papa du mien, crime que tu t’en sors bien (même si des fois j’ai l’air frue le matin).