Je suis dans les premières de mes amies à avoir enfanté. Enfant souhaité, mais pas eu le temps de m'essayer vraiment : un mois après l'arrêt de la pilule, j'étais enceinte. C'est avec mon test de grossesse en main que nous avons fait le décompte de l'an 2000. En 1999, à 23h59, je n'avais pas de bébé. En 2000, à minuit, j'apprenais que je serais bientôt mère.

Lorsqu'il a eu trois ans, nous avons fait le constat que notre couple battait de l'aile. À vrai dire, nous avons plutôt constaté que nous nous coupions les ailes, mutuellement. D'un commun accord, nous nous sommes séparés.

Ça fait maintenant 10 ans. Est-ce que ce fut difficile? Honnêtement, non. Quelques accrochages et quelques ajustements au fil des années, comme dans toutes les familles, j'imagine. Malgré le fait que nous ne vivons plus sous le même toit, nous sommes toujours une famille. Je tente de garder ça en tête le plus souvent possible. C'est atypique, j'en conviens.

Dernièrement, une amie me confiait que son couple vivait une période de remise en question.
- «Je ne veux pas me séparer, tout le monde sait que les enfants de divorcés, ça fait des tout croches!»
- «Merci» que j'ai répondu.
- «Je ne parlais pas de toi...», elle a répliqué en réalisant ce qu'elle venait de dire.
Je l'aime mon amie, elle vivait simplement un moment difficile.

C'est avec fierté que j'ai assisté l'an dernier au gala annuel de l'école secondaire de mon fils où il a remporté le prix d'excellence académique et le prix de l'athlète de l'année. Cette année, il a été nommé élève-athlète de l'année, prix remis à l'élève qui combine l'excellence académique et sportive. Il a été choisi parmi tous les élèves de l'école! On réussit pas si pire quand même pour un enfant qui était théoriquement promis à devenir tout croche...

Êtes-vous inquiets que le développement de vos enfants soit affecté par une séparation?