La division des responsabilités, c’est ben beau, mais si on n’oblige pas nos enfants à finir leurs légumes, comment faire pour qu’ils en mangent?
 
Vaste question! Voici quelques stratégies (qui valent autant pour les légumes que pour n’importe quel aliment que vos minis refusent, d’ailleurs).
 
1.   Donner l’exemple. Classique, mais tellement vrai : les habitudes de vie, ça s’apprend par imitation. Alors, pour transmettre l’amouuuur des légumes, on commence par manger LES NÔTRES!

 

Crédit image : Gifrific.

 
2.   Varier les recettes.  Le poivron grillé, c’est «beurk»? On tente les lanières fraiches avec une trempette, un sauté de légumes asiatique, des morceaux sur la pizza...
 
3.   Rendre «la chose» attrayante. Le classique bonhomme sourire et les paysages en patates pilées, brocolis et carottes font souvent la job. Pour les plus motivés, Pinterest ne manque pas de projets (voir ICI).
 
Des fois, un changement de présentation qui nous paraît insignifiant fait toute la différence dans une tête d’enfant : une copine de garderie de ma fille lève le nez sur le concombre en tranches, mais en mange allègrement quand il est taillé en bâtonnets!
 


Crédit image : Reactiongifs.

 
4.   Intégrer les aliments détestés dans des activités l’fun. On met de côté la pression d’en manger et on parle bouffe dans des activités que l’enfant aime : chansons, dessin, lecture (tout plein de suggestions de livres sur le thème des légumes ICI et ICI), etc.
 
5.   Persévérer. «Moi veux pas ça!» OK, petite patate, tant pis pour toi. Mais on va te proposer encore des épinards dans quelques repas. Dix fois, cent fois s’il le faut.
 
6.   Se servir de l’attrait de «l’interdit». Pourquoi les enfants aiment tant notre téléphone? Parce qu’on veut pas qu’ils jouent avec! C’est un principe tannant, mais on peut aussi le retourner à notre avantage. Par exemple, ma petite adore chiper des bouts de ce qu’on est en train de cuisiner. Même si on ne lui interdit pas formellement d’en prendre, on lui indique que c'est pour la recette, alors elle a l’impression de faire un mauvais coup... et on ne la détrompe pas. C’est comme ça qu’elle a commencé à aimer les olives noires et le concombre!
  
7.   Impliquer les enfants dans la préparation des repas. Un enfant fier d’avoir aidé papa/maman à mélanger la salade ou à râper le fromage pour la quiche est plus susceptible d’avoir envie d’y gouter.
 
Dans le même esprit : faire un potager à la maison, visiter une ferme ou des serres, emmener les enfants à l'épicerie ou au marché. Toujours pour stimuler leur intérêt pour l’alimentation!

À défaut de potager, quelques bacs sur le balcon font aussi l'affaire!
Crédit photo : Anne-Hélène Dupont.

Morale de l’histoire  #1 : au fond, l’idée, c’est de rendre les aliments intéressants et attrayants.
 
Morale de l’histoire # 2 : développer ses gouts, c’est un processus à long terme. J’aimerais vraiment avoir la formule magique qui ferait aimer les aubergines à ma fille, mais je l’ai pas encore trouvée. (Si vous l’avez, faites-moi signe, hein!)
 
Tranche de vie encourageante : mon cousin n’acceptait QUE les pâtes au beurre quand on était petits; maintenant, il mange normalement. Nos petits vont y arriver aussi!
 

 Crédit photo : Zackhample.

Quels sont vos trucs pour diversifier l’alimentation des enfants?