La semaine dernière, nous avons reçu un courriel d’une lectrice qui demandait s’il était possible d’écrire sur le sujet de la gestion quotidienne de l’éducation des enfants quand les parents sont séparés.
Allez comprendre pourquoi, je me suis sentie interpellée (Clin d’oeil, clin d’oeil!)
Dans mon premier billet, je vous ai présenté les ententes que le père de M. Lapin et moi avons faites pour que notre famille survive à la séparation. Aujourd’hui, je vous dis comment on gère essaie de gérer ça, au quotidien.
Ouain… La vérité, c’est que, malgré toutes les bonnes intentions, de part et d’autre, ce n’est pas facile tous les jours. Et, je ne vais pas vous mentir en vous disant qu’on s’entend toujours bien sur comment élever fiston. (C’est pas pour rien qu’on fait maison à part!)
Cela dit, de manière générale, ça va plutôt bien. La clé, et là vous me voyez venir avec mes gros sabots de psycho pop à 5¢, c’est… la communication! C’est plate comme ça, mais il faut se parler. Et c’n’est pas que moi qui le dit, Roseline en parle, elle aussi, ICI.
Alors, une fois de temps en temps (aux semaines, environ), on s’appelle, père Lapin et moi, pour discuter de comment ça se passe dans la vie de l’Enfant. On fait ça bien entendu quand ledit fiston dort, et ce, pour toutes sortes de raisons :
- Si le ton monte.
- Si on s’obstine.
- Juste pour ne pas parler de lui à la 3e personne quand il est près de nous.
Il y a bien sûr des moments charnières dans la vie du Lapin qui font qu’on se parle plus souvent :
- Terrible two.
- Devenir propre.
- Problèmes de comportement (genre, je me prends pour un biter de Walking dead).
- Le F***ing four.
- Le brossage de dent.
- Les maladies (fiston fait de l’eczéma).
- Début de l’école.
- Les anniversaires.
- Etc.
Aussi, pour être sûr que la discipline fonctionne, il est vraiment important que nous nous entendions au préalable pour éviter de se faire déjouer par l’Enfant (à 4 ans, on avait déjà droit aux : «Mais chez papa… », «Mais chez maman… »). Si nous disons, tous deux, la même chose de la même manière, il y a plus de chances pour que ça fonctionne.
Un exemple :
L’an dernier, M. Lapin était en grande période de contestation (F***ing four!). Pour que les punitions réflexions soient efficaces, nous avons convenu de procéder de la même manière : mêmes raisons pour les punitions, mêmes façons d’intervenir. Nous sommes allés jusqu’à acheter la même chaise bleue au Dollarama pour faire la réflexion.
D’ailleurs, quand fiston fait une méga bêtise (genre taper maman avec un parapluie pendant qu’elle conduit!), on n’hésite pas à appeler l’autre parent pour faire la discipline, à deux.
Voilà! Ça va faire 3 ans que nous fonctionnons comme ça et on est ben fiers de nous!
Crédits photos : Jonathan Senecal.
Que trouvez-vous le plus difficile à gérer dans la vie quotidienne des enfants de parents séparés?