Partie 2 : La violence conjugale, un des derniers tabous – Collaboration spéciale
Pascale Castonguay Comme je disais dans mon dernier article, 6,6 % des femmes canadiennes sont victimes de violence conjugale au courant de la grossesse. Il est important de se dire que si ça vous arrive, vous n’êtes pas seule dans votre bateau. Il a y plein de ressources pour vous aider, le premier pas est le plus difficile à faire. Mettre le mot sur ce que l’on vit n’est pas évident non plus; vivre dans le déni et minimiser la violence est monnaie courante.
Cycles de la violence
- Tension (chicane, conflit, frictions)
- Agression (une ou plusieurs des 5 formes de violence)
- Déni (dire que ce n’est pas si grave que ça, qu’il a été provoqué, qu’il est stressé)
- Rémission (la victime minimise les faits, espère un changement)
- Lune de miel (tout va bien, il fait des efforts et il se «force»)
Comment aider une amie victime de violence conjugale
Lui dire qu’on la soutient, qu’on est là pour l’aider. L’encourager, lui dire qu’elle est brave, en discuter, la valoriser, parler de résilience, rester ouverte. Lui demander d’agir rapidement afin de protéger les enfants qui sont victimes ou témoins des actes. La mettre en sécurité avec les enfants afin de cesser le cycle de la violence. Mettre la responsabilité sur l’agresseur, car les victimes ont tendance à excuser la personne qui commet les actes violents. Aller chercher de l’aide auprès des différentes ressources mises à votre disposition. Accompagner la victime afin de dénoncer la violence subie auprès des autorités concernées. Surtout, ne pas la laisser tomber. Il est possible qu’elle retourne vers son agresseur. N’oubliez pas que la violence se vit à l’intérieur d’une relation amoureuse, même si pour certains, c’est inconcevable!
Ressources
- 911 si vous sentez que votre sécurité ou votre vie est menacée
- Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) (http://www.cavac.qc.ca/)
(1 866 532-2822) - CLSC de votre quartier pour des rencontres gratuites avec une travailleuse sociale ou une psychologue
- Info-Santé peut vous diriger vers des ressources adaptées (811)
- Maison pour femmes violentées de votre région
- SOS violence conjugale (http://www.sosviolenceconjugale.ca/) (1 800 363-9010)
(Il existe aussi des ressources pour les «agresseurs» qui veulent s’en sortir)
Avez-vous déjà été témoin ou victime de violence conjugale?
Sources :
suretequebec.gouv.qc.ca
memoiretraumatique.org