BONJOUR LES VOISINS, je fais de mon mieux.

Vous vous souvenez de la chanson du petit homme ♫pirouette cacahouète♫ qui a une maison en carton?  Ben, moi, je suis sûre qu’il habite dans un appart, à Montréal.
 
Depuis que j’ai quitté le nid familial (il y a 3 siècles de ça), j’ai l’impression de vivre dans une commune, les fleurs din ch’veux en moins.
 
Déjà que la cohabitation avec les voisins demande – parfois, souvent – quelques accommodements. Quand arrivent les enfants, c’est la galère :
«Ne crie pas!»
«Ne cours pas!»
«Ne claque pas les portes!»
«Ne lance pas le ballon!»
«… la balle de tennis non plus!»
«Tes bonhommes Avengers ne peuvent pas voler pour vrai!»
«Ne saute pas!»
«Range ton **** de sifflet!»
«5 heures du matin ce n’est pas une heure pour faire de la gymnastique.»
«PARCE QUE!»
«Me semblait qu’j’avais dit de n’pas courir!» 

Pis, on n’a pas déjeuné encore…

Je suis une adepte de la philosophie : «Fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent.». Mais bon, avec des enfants c’est pas évident.
 
Par chance, j’ai des voisins compréhensifs qui savent que je fais tout pour limiter le bruit de ma marmaille. Mais bon, je ne suis pas le Département des Miracles, non plus. En échange, ils font attention, et je ne chiale pas trop. La dernière fois que je suis allée cogner, le sub de leur cinéma maison faisait trembler ma coupe de vin. Oupsi!
 
Ma sœur, elle, a été moins chanceuse. Ses voisins laissaient courir les enfants (sur sa tête) du très petit matin, jusqu’au soir très tard. Après quelques échanges, la mère desdits enfants a répondu qu’elle ne comprenait pas que ma sœur se plaigne encore : elle leur faisait porter des souliers de course dans la maison!!!!!!!

 
Quand j’ai déménagé dans mon nouveau chez moi, j’ai appris que ma voisine du sous-sol travaillait de soir et j’ai pensé deux choses :

• Yé, elle s’évite les cris nocturnes de M. Grenouille.
• Chouuu, elle se fait bondir sur la tête à 6h00 par M. Lapin.

Pour assurer un sommeil réparateur à ma voisine (car, qui dit voisine qui dort, dit voisine moins grincheuse), j’ai mis quelques petits dispositifs en place :

• Le tapis mousse dans la chambre du Lapin! Diminution automatique des décibels!
• Des pantoufles qui glissent. Le Lapin patine au lieu de courir.
• Des feutres à pattes de meuble sur le bord des portes. Fini le claquage! 
• Beaucoup de discipline et d’apprentissage du respect des autres.

Par contre, pour le bébé hurlant, je ne peux rien. Sorry. Et entre vous et moi, je suis la première qui veut qu’il la ferme se taise. 
 
Quand le Lapin perçait ses dents et hurlait des nuits durant, j’avais dit à Père Lapin que si quelqu’un venait chialer que je lui mettais le p’tit din bras en lui disant : «Fix it!»
 
Je n’ai jamais pu essayer ma super blague. Tant mieux!
 

Comment vivez-vous la cohabitation avec vos voisins? Essayez-vous de limiter le bruit? Sont-ils conciliants ou plutôt chiants?