Quand les repas deviennent un champ de bataille.

« J’ai pas faim! » « Je veux jouer! » « J’aime pas ça! »

Des phrases qui vous font penser à vos repas?

Les repas sont souvent source de discorde, alors qu’ils devraient être un moment agréable en famille. Comme pour tous les aspects de la vie, le repas devrait avoir un minimum d’encadrement et de structure, pour aider vos minis à s’y retrouver.

Voici 4 trucs qui vous aideront à rendre vos repas plus agréables.

1- S’asseoir tout le monde à table, sans télévision ni jeux.

Tout le monde (même les parents) doit s’asseoir pour prendre le repas, et ce, sans distraction. Il y a un moment pour jouer et il y a un moment pour manger.

L’enfant n’a pas faim ou boude devant son assiette? La règle est d’être assis à table comme tout le monde, même s’il ne mange pas. Ainsi, on crée une routine de repas qui facilite la vie de tous. On n’oublie pas de ranger son téléphone. La règle est la même pour toute la famille : le repas est un moment pour discuter, apprendre et créer des liens.

Petite chérie joue dans son assiette et ne veut plus manger? Il est primordial de mettre un temps maximal à la durée des repas (par exemple 30 minutes) pour ne pas éterniser la chose.

On peu avertir gentiment l’enfant qu’il lui reste 10 minutes pour manger et qu’ensuite c’est fini. On peut le rassurer en lui mentionnant que s’il a faim plus tard une collation lui sera offerte (selon un horaire établi). On reste ferme : après 30 minutes, tout le monde sort de table et le moment de manger est passé.

3- On applique la théorie de la division des responsabilités.

On en a déjà fait mention ICI.

Le parent choisit ce qui est mis sur la table et choisit les règles entourant le repas. Le parent est encouragé à proposer une variété de nouveaux aliments ainsi que des choix déjà aimés par l’enfant. Ainsi, l’enfant ne se sent pas pris au piège devant la nouveauté.

L’enfant doit décider de la nature et de la quantité de ce qu’il prend sur la table. Il est capable de reconnaître son niveau de faim et de s’ajuster. Pas de chicane du genre « Finis ton assiette » ou « Tu devrais manger plus de ci ou de ça ». C’est l’enfant qui choisit. 

En passant, ce n’est pas parce que votre petit amour saute un repas ou n’a pas faim et mange peu à certains repas qu’il ne sera pas en santé. On lâche un peu prise ici. S’obstiner pour qu’il mange et faire des repas une bataille n’est avantageux pour personne. Avec la division de la responsabilité, tout le monde se respecte et ça harmonise les repas.

4- Le parent, c’est l’exemple. Le parent devrait :

• Démontrer à l’enfant qu’on peut manger de tout et aimer ça. « Miam, c’est bon des brocolis, maman aime ça. Mais ce n’est pas grave si tu n’aimes pas ça tout de suite, c’est un aliment que souvent les grandes personnes aiment plus ». Ici, petit message subtil pour aider l’enfant à goûter pour faire comme les grands.
• Ne pas confronter ou rabaisser son enfant, ou encore lui crier après s’il n’aime pas un aliment. Ça ne résout rien et ça n’aidera pas l’enfant à aimer davantage le moment des repas.
• Éviter de dire « Tu es difficile », « Tu es tannant » ou « Tu devrais manger ».
• Avoir un comportement positif et éviter la chicane aux repas. Tout le monde s’en portera mieux et l’ambiance familiale aussi.
• Être patient. Les bons comportements à table et aimer la variété, ça s’apprend et ça peut prendre du temps. Soyez patients!