Dans la famille d’Emilie, tout le monde trouve sa place. Lien de sang optionnel!

Comme en a parlé Marie-Claude dernièrement, la notion de famille n’est pas la même pour tout le monde. Certains en ont une interprétation très flexible et d’autres, plus rigide.

Chez moi, il n’y a rien de compliqué. Les proches sont considérés comme de la famille, que ce soit des amis ou de nouvelles unions. Il n’y a pas de vrai ou de faux et encore moins de demi, tout le monde est une personne complète et authentique.

Chez moi, tout le monde est sur le même pied d’égalité, lien de sang ou pas. Je ne crois pas priver personne d’un privilège d’être un oncle ou un grand-parent, puisque je considère qu’il n’y a pas un nombre de places limité pour ces titres. Tout le monde qui souhaite s’impliquer dans la vie de mes enfants aura sa place. Chacun aura des chances d’avoir des liens et des moments privilégiés. Mes enfants ne sont pas limités dans leur capacité d’aimer et c’est la même chose pour moi. Nous avons chacun assez de place dans notre cœur pour toute personne qui souhaite en avoir.

Chez moi, mes filles ont des oncles et des tantes qu’elles adorent et leur dernier souci, c’est de savoir le lien de parenté qu’ils ont avec papa et maman. L’important, c’est qu’ils soient présents auprès d’eux, à leur manière. Génétiquement parlant, mes filles n’ont aucun cousin ou cousine. Dans les faits, elles en ont plusieurs et personne ne pourra leur enlever! Les conjoints des grands-parents sont eux aussi papi et mamie. Parce qu’à deux ans, la différence est plutôt difficile à faire. Surtout, l’amour que mes filles ressentent n’a rien à voir avec les liens de sang.

Je ne vois pas ça comme des mensonges ou quoi que ce soit, c’est simplement notre réalité à nous. C’est le choix que nous avons fait en tant que famille. C’est aussi ma façon de remercier ces personnes de mon entourage qui s’impliquent dans ma vie et dans celle de mes enfants.

Ma vision de la famille a immensément évolué depuis que je suis arrivée dans le monde de la maternité. Peut-être que c’est parce que les vraies familles sont de moins en moins nombreuses, mais que je ressens un énorme besoin d’avoir cette notion de grande famille autour de moi.

Votre façon de voir la famille a-t-elle été modifiée avec le temps?