Quiconque est déjà allé à Expozine sait que c’est une mine d’or de publications indépendantes et de petits bijoux faits avec amour. Cette personne sait aussi qu’il y fait toujours TRÈS chaud. #SousSolDÉglise
Vous pouvez donc me croire quand je vous dis que j’avais très hâte de trouver le kiosque de Claudia Parent, qui m’avait invitée à faire un saut pour me présenter son nouveau livre.
Un petit recueil qui s’appelle «La vie sans Christian Bale», avouez que ça vous aurait également intrigué! Surtout provenant du collectif Possibles Éditions, dont les livres s’apparentent à des œuvres d’art! Je n’ai pas été déçue quand Claudia m’a présenté sa nouvelle: chaque exemplaire est numéroté (#55! Yé!), la couverture est sérigraphiée et il y a des illustrations collées à la main à l’intérieur. Ma face était semblable à ça :
Crédit : Sistersgrimm
Cette courte nouvelle parle d’une rupture et de la peine d’amour qui s’ensuit. Pour nommer son mal, l’auteure a choisi un nom, mais pas n’importe lequel: Christian Bale.
« Puis je l’ai nommé Christian Bale. Comme l’acteur.
Pour minimiser la souffrance. Peut-être. Pour dédramatiser. Doué et intensément perfectionniste, Christian Bale l’acteur se donne corps et âme aux personnages qu’il incarne. »
Claudia Parent a sans contredit le don des mots, car on sent toute la solitude qui l’habite. Impossible de rester de glace et de ne pas se remémorer nos propres peines d’amour au fil des pages. Pourtant, ce n’est pas une nouvelle affligeante, c’est une belle mélancolie.
Crédit : Madeleine Perreault / Sideline Mag
De plus, c’est maman-approved : un mini-livre de 36 pages qui se tient bien en allaitant ou en donnant un biberon de l’autre main ET un récit qui se dévore rapidement, à l’épreuve du mommy brain!
Achetez-vous des œuvres de maisons d’éditions indépendantes?
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque…
La vie sans Christian Bale
Texte : Claudia Parent
Illustrations : Madeleine Perreault
Possibles Éditions, 2014.