L’ABC de l’intolérance aux protéines bovines – Partie 1

Même rendue au 2e enfant, on continue d’en apprendre. Oui, ça ne finit jamais vraiment les découvertes et les apprentissages! Depuis quelques mois, j’ai découvert une intolérance alimentaire à ma petite Elsie et je dois donc faire bien attention à ce que je mange pour éviter que ça ait des répercussions sur elle.

L’intolérance au protéines bovines, quessé ça?

C’est une réaction du système immunitaire contre tout produit qui provient de la vache. C’est une intolérance relativement fréquente chez les nouveaux-nés. Les protéines bovines se retrouvent dans le lait maternel, lorsque la mère en consomme ainsi que dans la majorité des PCN.

Et comment on la découvre?

Le bébé peut présenter divers symptômes: des maux de ventres, coliques, pleurs intenses, ballonnements, inconforts, vomissement en jet, des cacas explosifs, présence de mucus dans les selles, etc. Par contre, ce n’est pas toujours très évident.

Lorsqu’Elsie était plus petite, elle pleurait très fort par moment. Je me disais juste que c’était un bébé plus intense. Elle ne pleurait pas de manière inconsolable ni pendant de longues durées de temps. En plus, elle dormait bien la nuit! Ça ne m’a jamais sonné de cloche. C’est lorsque j’ai participé au défi végane que j’ai réalisé que ses pleurs signifiaient peut-être quelque chose. Une semaine après le début du défi, j’ai remarqué à quel point son tempérament avait changé et qu’elle était beaucoup plus calme. À ce moment-là, j’ai fait un lien.

À la fin du défi, j’ai recommencé à manger normalement, et dès le lendemain, les pleurs sont revenus. Il ne m’en a pas fallu plus pour que je prenne les choses en main et que je décide de couper toutes les protéines bovines de mon alimentation. Je voulais continuer à allaiter ma fille tout en m’assurant qu’elle n’ait plus de problème à cause de son intolérance.

Il existe aussi un test sanguin disponible pour vérifier le tout, mais c’est assez rare qu’il est demandé. Les médecins prescrivent souvent les PCN sans protéines bovines aux bébés ou demandent à la mère de faire le test en coupant les protéines bovines de leur alimentation, pour vérifier si le tout s’améliore. C’est généralement le cas!

Si jamais vous avez un doute, je vous conseille d’en parler à votre médecin, pédiatre ou encore de passer un coup de fil à votre CLSC afin qu’ils puissent vous renseigner.

Quand on allaite, que doit-on éviter?

Il y a certaines choses assez obvious:
– boeuf
– veau
– lait
– fromage
– beurre
– crème glacée
– yogourt

Mais aussi des choses auxquelles on ne pense pas directement comme:
– trop plusieurs sortes de chocolat (huhuhu)
– plusieurs sortes de margarine
– la gélatine (jell-o, guimauve, etc)
– bien des aliments déjà préparés

Il faut souvent bien lire les étiquettes et c’est à ce moment là qu’on découvre à quel point les compagnies rajoutent des trucs dans la bouffe. Ce n’est pas rare qu’on retrouve des substances laitières modifiées, du lactose, du lactoserum, de la caséine ainsi que d’autres sous-produits du boeuf dans n’importe quoi. Et le sans lactose lui?

Comme la majorité des bébés qui souffrent d’une intolérance en bas âge sont intolérants aux protéines bovines et non juste au lactose, les produits certifiés sans lactose sont tout de même à éviter. Le sans lactose, c’est simplement que lors de la préparation du produit, de la lactase a été ajouté afin de briser les molécules du lactose. Cela rend le tout plus facile à assimiler, mais n’enlève en rien les protéines bovines de l’aliment en tant que tel.

Est-ce que ma vie est finie si je décide de continuer l’allaitement?

Non, pentoute! C’est même l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs ou de changer certaines habitudes. Je vous parlerai dans un prochain billet de mes petits trucs pour éviter les protéines bovines sans trop m’en ennuyer! De plus, l’intolérance se résorbe très souvent dans la première année.

Avez-vous aussi eu à dealer avec un bébé qui a une intolérance?