Il y a quelques étés, j’ai eu la chance de bénéficier d’un panier bio, chaque semaine livré juste derrière chez moi par Antoine, mon fermier de famille. J’ai vraiment adoré l’expérience!
Avoir un fermier de famille, c’est :
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manger bio à coûts abordables. En effet, les fermiers de famille au Québec sont tous certifiés bios ou en voie de le devenir. Sans être alarmiste, les enfants sont particulièrement sensibles aux pesticides et herbicides de synthèse utilisés en agriculture traditionnelle.
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soutenir de jeunes agriculteurs qui tentent de cultiver les terres du Québec autrement. Être agriculteur, ce n’est pas un métier facile, surtout quand on veut une ferme à échelle humaine et ramer à contre-courant de Monsanto. L’adhésion à un panier bio leur assure d’avance l’écoulement d’une partie des récoltes et permet de minimiser les pertes.
- redécouvrir les plaisirs de suivre les saisons. Avec nos supermarchés modernes, on a complètement perdu l’idée de manger des fruits et légumes frais quand ils sont de saisons. Je ne dis pas qu’il ne faut manger que des pommes de terre ou des navets en hiver, mais durant la belle saison, c’est juste beaucoup trop excitant de manger des tomates muries dans le plant, au soleil, pour s’en passer!
De rien pour le vers d’oreille.
Crédit: passe-partout via YouTube
Crédit: passe-partout via YouTube
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manger local. Les fermiers de famille créent leur point de chute dans un rayon assez près de leur ferme. Cela contribue grandement à diminuer l’aberrant kilométrage alimentaire.
- connaître son fermier par son prénom et lui demander des nouvelles du petit dernier entre une caisse de courgettes et une de tomates. Nous pouvons également lui demander des conseils avec des légumes que nous connaissons moins et c’est l’occasion d’échanger des recettes avec lui ou des voisins du quartier.
Si vous êtes tenté d’en faire l’expérience, vous pouvez vous inscrire maintenant via le site d’Équiterre. Il y a plus de 475 points de livraison partout au Québec!