Savoir-vivre en avion : 5 conseils pour éviter de vous faire tirer des roches quand vous voyagez avec vos enfants
Marie-Catherine LapointeOn est le 40 janvier, il fait -1000, qui pourrait vous blâmer de vouloir partir dans le sud? Mais avant de vous élancer la falle à l’air sous le soleil des tropiques, il faut prendre l’avion. Avec vos enfants (vous avez des enfants).
Oui, un bébé, ça pleure et ça doit se dégourdir les jambes. Je le sais, j’en possède moi-même deux spécimens. Soyez rassurés, en général, les gens comprennent que vous n’avez pas réussi à les enregistrer pour les mettre dans la soute à bagages.
Mais de grâce, ne poussez pas le bouchon. Fatigue, promiscuité et air recyclé rendent vos enfants beaucoup moins charmants. Voici 5 conseils pour arriver à bon port dans la joie et l’allégresse sans partir de batailles.
Pour ce faire, pratiquez la pensée positive en visualisant vos objectifs: « Courir sur la plage. Boire un Piña colada. Me mettre soûle avant le souper. »
C’est nono, mais non, c’est pas nono. Ça vous empêchera peut-être de dire : « Veux-tu essayer, grosse vache » à la dame qui soupire pendant que vous tâchez de calmer le bébé qui morve sur votre épaule et qui hurle dans votre oreille.
2. Prévenez les crises.
La discipline de fer, c’était avant d’embarquer. Dans l’avion, le temps est venu de mettre tout le travail de la dernière année de côté et d’acheter la paix. Vous ferez du rattrapage dans le confort de votre destination.
Astuce : si votre bébé est inconsolable (ça arrive aux meilleurs), continuez de faire semblant de le consoler no matter what. On est beaucoup plus compatissant envers les parents qui ont l’air de faire « de quoi ».
3. Changez les couches de votre enfant Changez les couches de votre enfant dans les toilettes please.
4. Occupez votre enfant.
Astuce 1 : si votre religion vous le permet, allez au Dollorama et achetez plein de «cossins» que vous sortirez à intervalles réguliers. Vous pouvez aussi vous y prendre d’avance et retirer de la circulation des petits jouets que votre enfant sera extatique de voir ressurgir après le décollage.
Astuce 2 : apportez une panoplie de petits trucs à grignoter. Tout le monde sait que manger aide à passer le temps et désennuie.
5. Occupez-vous de votre enfant (nuance).
Ne laissez pas votre enfant fixer le passager de derrière (c’est vraiment malaisant), kicker dans le banc d’en avant ou encore s’agripper au dossier du siège pour se lever (se faire catapulter vers l’avant, comme une pierre dans un slingshut, ça réveille sec un peu).
De plus, vous n’avez pas le droit de mettre votre loup, vos bouchons et de vous claquer une Ativan pendant que votre kid court dans l’allée dans le but de foncer dans des genoux.
Heille, bon voyage!
J’ai peut-être l’air « rushante » de même, mais sachez que votre enfant pourrait me vomir dessus que j’aurais toujours le sourire, car je me concentre très fort sur mes objectifs : boire un Piña colada et être soûle avant le souper. HA!
Dans l’avion, êtes-vous du genre à faire attention ou à vous dire « fuck off » je ne reverrai plus jamais ces gens?