5 types de phrases à éviter à tout prix quand vous parlez à une maman

Quand j’étais enceinte, il y avait toujours ces p’tites phrases gossantes qui me préparaient au PIRE alors que, pour moi, créer la vie dans mon ventre, c’était le gros bonheur.

J’ai accouché pis les p’tites phrases ont changé, sauf qu’elles sont restées aussi gossantes, voire plus parce qu’on dirait que la Terre entière, lire ici mes proches, s’y mettent.

J’ai posé la question sur la communauté de TPL Moms afin d’avoir un p’tit top 5 des pires types de phrases à entendre quand on devient parent et pour être smatt, je vais vous expliquer pourquoi! 

Vous n’avez pas le droit de nous dire que nous ne sommes pas une bonne mère/ un bon père parce que nous ne faisons pas exactement pareil comme vous. 
Parce que bien que les mauvais parents existent (et cela me désole vraiment), ce n’est pas parce que je régis mes choix de vie en fonction de mes valeurs et pas les vôtres que je suis automatiquement une mauvaise personne. Prenez l’exemple sur les TPL Moms, nous sommes toutes TRÈS différentes et nous réussissons à cohabiter virtuellement assez facilement. 

Vous n’avez pas le droit de nous dire que nous manquons de grâce lorsque nous jouons avec nos enfants.
Prenez le temps de comprendre que l’image de la maman parfaite n’existe que dans les yeux de l’adulte qui la regarde et pas dans ceux des ses enfants. 
Je JOUE avec mes enfants. Que ce soit en pyjama, échevelée, avec l’haleine de café, mes enfants EUX ne voient pas la différence. Ils ont de l’attention, ils ont le maximum de moi-même. Nous courons, nous crions, nous rions, nous chantons et nous nous éblouissons. Mes enfants rient et moi aussi. Le bonheur, c’est ça. 

Vous n’avez pas le droit de nous dire que nous avons l’air fatigué et que nous devrions nous reposer ou nous coucher. 
MÊME si vous avez probablement raison, car oui, je suis fatiguée. Je fais le choix de dormir moins pour ne pas virer coucou. Je fais ce choix pour passer du temps avec mon amoureux ou avec moi-même. J’ai besoin de prendre une douche chaude seule. J’ai besoin de boire un café chaud. Même si la conséquence est que je ne dormirai pas de sitôt. Tout cela parce que j’ai besoin de me sentir humaine. Je suis une personne aussi, t’sais.

Vous n’avez pas le droit de nous dire que nous passons trop de temps devant nos écrans.
Je passe beaucoup de mon temps devant un écran, mais c’est souvent mon seul moyen d’avoir une vie sociale avec des personnes de mon âge. C’est LE seul moyen que j’ai trouvé où je n’ai pas besoin de me mettre de la pression et où je peux rester dans le confort de ma maison, les seins libres comme l’air, en allaitant sans recevoir de regard de feu, en pyjama, etc. Plus souvent qu’autrement, je retrouve le réconfort dont  j’ai besoin au bout de mes doigts. En gros, c’est ce qui me fait tenir le cap les jours où il y a tempête dans ma tête. Et je suis loin d’être la seule mère pour qui c’est le cas.

Vous n’avez pas le droit de nous dire que nous n’avons rien fait de notre journée parce que t’sais, nous sommes « EN CONGÉ ».
Je vote pour qu’on repense complètement le terme congé de maternité. En une journée, je suis capable de changer un tas de couches ; de m’assurer que tout le monde a mangé à sa faim ; de faire rire et amuser les enfants ; de consoler et réparer les bobos ; d’utiliser des skills de ninja pour faire manger mon bébé ou bouger sans le réveiller ; de donner (et répéter 100 fois) des consignes et de réaliser, en même temps, des tâches connexes pour que la maison reste « en état ». Ce n’est pas ce que j’appelle un congé.

Dans le fond, tout ce que je veux, c’est me faire dire que je suis une bonne mère. Parce que je fais mon possible pour jongler avec tout ça, en essayant de rester une bonne conjointe. Que sans maquillage, du vomi dans les cheveux, je suis belle parce que je décide de mettre le bonheur de mes enfants de l’avant. Parce que reconnaitre l’impact de mes amitiés virtuelles sur ma santé mentale, pour moi, c’est important. Parce que les marques sur mon corps de mère vous rappellent que j’ai donné la vie, mais que je suis une femme, aussi. 

Quelles phrases vous ont le plus fait grincer des dents lorsque vous êtes devenus parents (ou pendant votre grossesse)?