Dans mon dernier billet, j’ai fait le récit de mon accouchement. Ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’avant cette journée haute en émotions, je croyais qu’avoir une césarienne me mènerait directement en dépression.
Pourtant, dès l’annonce du médecin, mon cerveau s’est mis en mode positivisme. Merci aux endorphines qui remplissaient mon corps depuis plusieurs heures.
Voici ce qui a sauvé ma santé mentale :
Bébé est en vie
« Au moins bébé est en santé! » Aucune femme ayant vécu une césarienne imprévue n’aime se faire dire ça. SAUF QUE, dans certain cas, c’est vrai. La césarienne était pour moi le pire scénario possible. Je me trompais. L’important, c’était que mon bébé survive! Je n’avais pas vu ça sous cet angle avant d’entendre le cœur ralenti de mon fils.
Une expérience de plus
C’est avec les deux tiers de mon corps engourdi et le ventre tout juste recousu que j’ai eu ma deuxième pensée positive. Même si j’ai ressenti un grand bonheur d’être joue contre joue avec mon bébé tout neuf et qu’il arrête de pleurer au même moment, c’est lorsqu’ils m’ont transférée de la table d’opération à une civière que je me suis surprise à penser : « Ce sera une expérience de plus dans mon sac à dos! »
Un papa en confiance
Un papa qui passe les deux premières heures de vie en peau à peau avec son fils, ça développe un lien particulier en partant. Au retour à la maison, je n’étais pas très autonome et il a dû s’impliquer à fond rapidement. La césarienne a fait de mon chum un homme confiant vis-à-vis ses compétences parentales et ça vaut de l’or pour moi.
Crédit : Anne-Marie Plamondon
Un vagin intact
OK, c’est un peu superficiel, mais ça m’est venu à l’esprit quand même. J’avais un trou énorme et douloureux dans le ventre (il ne fallait pas penser à mes abdos disséqués), mais faire pipi n’était pas un problème et mon vagin n’avait subi aucun traumatisme. HA! Il faut bien voir le bon côté des choses.
Dans les moments difficiles, arrivez-vous à voir du positif? Quels sont vos trucs?