Maman sévère et fière de l'être!

Oui, oui. Je sais. Mais je n’en suis pas à un paradoxe près. Oui, oui, j’ai déjà dit que moi et l’autorité (oui, « moi » en premier!), ça faisait deux.

L’autorité, je ne la supporte pas à mon endroit. Pas du tout! J’étais comme ça enfant et, à près de 34 ans, ce n’est pas sur le point de changer.

Faut dire que…
J’ai été élevée dans une famille franco-italo-québécoise TRÈS sévère. Disons que mes parents ne m’en ont pas laissé passer beaucoup et mon père encore moins que ma mère.

J’ai appris en très bas âge qu’il fallait être polie, bien se tenir à table, bien se comporter en public, faire son lit (mes draps se retrouvaient sur le plancher si les coins n’étaient pas pliés au carré, paraît que j’étais chanceuse. Mon grand-père, lui, lançait le matelas du lit de mon père par terre si le pliage n’était pas army style).

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Reste que…
Une fois devenue mère, ben… Je me suis rendue compte que j’étais vraiment autoritaire. Du genre sévère puissance 1000.

En réprimandant le Mister Lapin de 13-14 mois, je me suis entendue parler comme mon père et je me suis dit que ce n’était (peut-être) pas si mal que ça si je dosais plus que lui ne l’avait fait.

MES interdits catégoriques, indiscutables et punissables :

– La violence (sous toutes ses formes)
Pour des raisons évidentes, c’est non. Juste non!

– Le respect
L’impolitesse est l’un des comportements qui m’irrite le plus. On dit: « Merci », « S’il vous plait »,
« Avec plaisir », « Non merci », on tient la porte, etc.
Il faut aussi :

être reconnaissant envers ce que les autres font pour nous ;
aider (parents, professeurs, amis, fraterie, name it!) ;
respecter les bonnes manières à table (manger la bouche fermée, garder le dos droit, bien tenir ses ustensiles, desservir la table, etc.).

– En public, on se tient bien.
On ne court pas dans un centre d’achat ou dans un restaurant (Sérieusement, c’est pour éviter les accidents. Un enfant qui fait trébucher un vieillard, qui bouscule un serveur qui tient des soupes bouillantes, c’est… Je vous laisse choisir le qualificatif).

Il y a des lieux où je permets à Monsieur Lapin de se défouler et de sortir son fou. J’ai un modèle d’enfant chargé directement sur le 220 v.

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C’est juste qu’il y a des endroits où c’est permis et d’autres où ce ne l’est pas. Point barre! Aucune négo possible.

Pour tout ça (et quelques autres trucs), je tiens mon bout. Tout le temps. Je ne démords pas. Mon fils l’a appris. Des crises, il m’en a fait.

Et les regards des offusqués? Eh bien, je m’en tape.

Pour vrai, le nombre de commentaires qui ont souligné que mon fils était bien élevé tendent à me conforter dans mes convictions autoritaires.

En somme, je réalise que oui, je suis une maman très sévère, mais je crois que c’est pour le mieux. Je crois qu’un jour, à l’instar de leur mère, mes fils seront en mesure d’évaluer objectivement ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas. Une fois les bases réglementaires installées et comprises, mes enfants seront plus à même de les évaluer et de les remettre en question. Je pense qu’on ne peut critiquer que ce que l’on connait et comprend.

Pour le reste, je n’exagère pas (je crois) et pour ce qui est du lit fait au carré… Je m’en balance éperdument!

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Quelles sont les règles auxquelles vous voulez vraiment que vos enfants se conforment?