Le deuxième bébé : quand le cocktail amour, angoisse, stress et appréhension s’en mêle.

J’ai fait une petite pause d’écriture dans les dernières semaines. Petite pause obligée désirée parce le deuxième humain qu’on a bâti la Douce et moi est arrivé. La belle Simone (ben oui! Simone, les deux derniers TPL babes sont des Simone! Hein Paule?) est venue au monde le 6 mars dernier, date prévue de l’accouchement. Peut-être aura-t-elle le bonheur d’être plus ponctuelle que son père?

Ça fait que c’est ça! Je vous promet d’éventuels billets pour vous raconter l’accouchement et ô combien je suis maintenant vendu aux accouchements avec une Doula dans un avenir rapproché. Là, je veux répondre à tous ceux qui vous diront « Tu vas voir! Le deuxième bébé, c’est facile. »

Crédit : Jean Philippe Morin
 

Je veux leur répondre : « Yeah right! BULLSHIT! ». Monsieur Victor, super grand frère d’ailleurs, avait un peu plus de 18 mois quand la Simonette a choisi de se lancer dans la cour des grands. À 18 mois, je m’excuse, t’es encore un bébé. Alors plus la date fatidique approchait, plus je me disais :
« Maudit beau projet, mais damn, dad, me semble que ça aurait été simple attendre un peu
non? » L’angoisse. BIG TIME!

Qu’est-ce qui m’est passé par la tête avant la naissance? Tout. T-O-U-T-E! Est-ce qu’on était prêts à avoir bébé deux? Vic va-t-il avoir une forte réaction? Si bébé ne dort pas, vais-je survivre? Comment va-t-on gérer les nuits avec un toddler qui ne les fait pas encore tout à fait? 

Qu’est-ce qui m’est passé par la tête depuis la naissance? Tout. T-O-U-T-E! Même si Victor aime sa petite soeur du plus profond de son coeur et qu’il le lui montre, je me demande toujours ce qui se passe dans sa petite tête. C’est qui cette nouvelle, qui dort avec maman, boit à même les seins desquels je m’abreuvais encore il y a quatre mois? Pourquoi mes parents sont moins patients avec moi. Pourquoi est-ce que papa a des cernes DANS ses cernes #JokePasJoke!? 

Et savez-vous quoi? Je n’ai pas de réponse à ces multiples questions. On apprend à se connaitre à quatre. On s’adapte. On prend le temps. J’écris ces lignes la veille de mon retour au boulot et mes craintes sont les mêmes qu’à la première fois. Peur de manquer quelque chose avec ma fille, peur de me sentir mal d’être au bureau quand la petite est malade et que je ne pourrais pas faire plus même si j’étais à la maison. 

Qu’est-ce qui vous a fait le plus peur de l’arrivée de votre deuxième bébé? Comment êtes-vous passé par-dessus?