Moment de panique : maman, bébé et une porte barrée.

C’était un samedi un peu banal. La petite dormait dans son lit, la grande jouait dans le salon et j’étais en train de faire la tonne de vaisselle qui trainait dans l’évier de la cuisine. #MomentZen

Un petit cri se fait entendre, petite est entrain de se réveiller. En aînée dévouée, ma grande se lève et décide d’aller voir sa sœur. Elle ouvre la porte de la chambre, va voir « son » bébé et quitte la chambre en fermant la porte alors que je suis en train de m’essuyer les mains. J’emboite le pas pour aller sortir la petite de son lit. Mon cœur saute un battement quand je mets la main sur la poignée.

La porte est barrée.

C’est le genre de poignée qui n’a pas de clé. Bon, pas grave, ça faisait partie de mes passe-temps, enfant, de crocheter ce genre de serrure. Je vais chercher un objet en pointe et je m’installe. Ça ne fonctionne pas. Je commence à avoir chaud. Bébé commence à crier. Grande sœur me demande ce que je fais. Je commence à m’énerver. Grande sœur pleure. Bébé pleure.

J’ai vraiment envie de pleurer aussi.

J’essaie de googler pour trouver des trucs. Je finis par appeler mon chum, en lui disant que je suis à deux minutes près de défoncer la porte. J’espère qu’il va me suggérer une meilleure solution. Finalement non, pas d’idée miracle et s’il faut briser la porte, ce sera ça.

Il faut ce qu’il faut pour aller chercher ton enfant.

Je raccroche et j’ai un peu le motton. Je décide de sortir le marteau. Je varge frappe sur la poignée telle une enragée. Elle finit par tomber et je me rends à l’évidence que ça n’a servi à rien. Je prends une grande respiration puis je canalise mon énergie. Trois coups et je me retrouve enfin dans la chambre des enfants.

Je vais chercher la petite dans son lit et je la serre dans mes bras. La grande vient nous rejoindre. Elle n’est pas très fière d’elle. Elle promet de ne plus jouer avec les serrures et moi je me promets de ne pas remettre de poignée qui se barre sur leur porte de chambre. Tout est bien qui finit bien. Sauf pour la porte, elle, elle a mal.

Avez-vous déjà vécu un instant de panique du genre?