Note : Nous savons qu’aucun changement alimentaire n’est miraculeux et nous vous rappelons de parler avec votre professionel de la santé avant de faire tout changement radical à votre alimentation! À prendre avec un grain de sel, tudum-tsi!
Steak = placenta, right ?
Désolé les carnivores, mais c’est comme ça. Depuis que j’ai accouché, chaque fois que je vois de la viande rouge saignante je pense à cette chose immense qui est sortie de mon p’tit cul. Eeeeeeek! Manger de cet organe reliant le bébé à mon utérus. No way!
À vrai dire, je n’ai jamais été très viandeuse. Le végétarisme, chez nous, se pratique de mère en fille. Maman faisait son propre lait de soya et nous mangions de la graine germée bien avant la vibe vegan.
Si bien que lorsque j’ai reçu le livre Je me mets au paléo, j’étais à deux doigts de pitcher l’ouvrage au bout de mes bras. Jusqu’à ce que je découvre que l’auteure diététicienne-nutritionniste, Aglaée Jacob, est devenue fertile grâce à ce régime. Finalement, j’ai rangé le bouquin dans mon sac. J’étais prête à lui donner une seconde chance.
Le paléo n’est pas si cro-magnon
Les passionnés de chair sanguinolente seront déçus. L’alimentation paléo n’est pas aussi carnivore que je ne le pensais. Le régime propose surtout d’aller chercher des protéines de bonne qualité en quantité légèrement supérieure et de consommer davantage de graisse (OMG!). Tout en mettant de côté les produits céréaliers, les produits laitiers, les aliments transformés (90% de ce qu’on trouve en épicerie) et …. les légumineuses!
Parce que ces aliments sont nocifs, minent notre énergie, nous rendent obèses, malades, infertiles. Rien de moins.
Bref, tout ce que je mange serait considéré comme beurk du point de vue de mes ancêtres chasseurs-cueilleurs.
- Le sucre, en plus d’être plus addictif que la cocaïne et de favoriser un gain de poids (ça on le sait déjà), ralentirait le système immunitaire.
- Le soja (et le tofu que j’apprête à toutes les sauces) contient des phyto-oestrogènes responsables de déséquilibre hormonaux.
- Les céréales haussent les niveaux d’insulines dans le corps, favorisant le diabète, l’acné, les maladies cardiaques, le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
- Tandis que le lait produirait l’infertilité, le SOPK et les cancers liés aux organes des femmes à cause des hormones présentes dans la dite substance.
L’auteure diététicienne-nutritionniste propose de sauter à vif dans un défi 30 jours paléo. Le livre fournit tout ce qu’il faut : menus, liste d’épicerie, recettes (mium la pizza au manioc et les sushis sans riz), un diagramme permettant de reconnaître les aliments consommables (« Pouvez-vous prononcer les noms de tous ces ingrédients et les trouver dans votre cuisine? Non? Ne le mangez pas! ») et b.a.-ba de la diète.
J’ai vraiment le goût de relever le défi. Et vous?
Pour plus information (et vous procurer le livre) :
- Je me mets au paléo, Aglaée Jacob, Thierry Souccar éditions. JeMeMetsauPaleo.com