Être un bon parent, c’est loin d’être évident.
La gestion de crise n’est pas une simple tasse de thé.
On n’est pas zen 24 h sur 24.
Ce sont trois bonnes raisons pour rédiger un petit guide de gestion de crise pour la famille.
Mon guide se divise en trois axes : les gestes intolérables, les gestes tolérés, les gestes idéaux. J’ajoute ensuite, des ti-trucs et une importante note positive.
Les gestes intolérables (qui ne règlent rien)
- Les cris et les grognements
- Les insultes
- Les gros mots
- Le bourrassage, claquer les portes, coup sur la table
- Taper, frapper ou bousculer l’autre
- Ignorer l’autre, faire comme si on n’avait pas entendu
(ça ne règle rien et ça réduit le temps de plaisir)
- Se sauver ou faire le bacon
(ça créer de la confusion)
- Si on est en désaccord avec les agir de l’autre parent, ne pas interrompre celui-ci devant l’enfant (dire notre désaccord plus tard, dans l’intimité, en parler calmement).
Les gestes tolérés:
- Être fâché, faire la baboune.
- Dire qu’on est fatigué tant qu’on veut (parce que souvent c’est juste ça), sans se faire de reproches, ni culpabiliser l’autre ou se sentir coupable quand on prend du repos. Se rappeler qu’on fait du mieux qu’on peut.
Crédit : Jeanne Landry-Belleau
Les gestes idéaux
- S’excuser si on a fait du tort.
- S’assurer que notre message est bien compris.
- Prendre son souffle et rester calme. (se calmer en respirant 12 X)
- Communiquer : s’exprimer, parler. On a le droit d’être fâché, mais il faut le dire qu’on est fâché. Et dire pourquoi on l’est.
- Poser des questions : pourquoi tu es fâché? Déçu? Triste? Contrarié?
- Écouter avec les oreilles et regarder dans les yeux.
- Prendre le temps de bien communiquer. Choisir le bon moment.
- Des fois, souvent, lâcher prise et en reparler plus tard. C’est un apprentissage pour tout le monde. Il faut être patient.
Crédit : Jeanne Landry-Belleau
TRUCS – Créer des moments de transitions :
- Prévenir notre enfant que le temps sera bientôt venu de terminer l’activité. «Tu peux jouer encore une minute, ensuite il faudra s’habiller d’accord? »
- Favoriser le plaisir de changer et non la coupure d’activité. Exemple : on arrête un jeu pour aller s’habiller en chantant une comptine.
- Souligner le plaisir que notre enfant aura à la garderie. Et dire qu’on comprend qu’il aimerait rester avec maman et petit frère à la maison. Il aura du plaisir avec sa gardienne et les amis de la garderie, puis nous retrouvera ce soir. Rassurer notre enfant en lui disant : « Je t’aime et je ne t’abandonnerai pas. »
- Laisser notre enfant jouer ou lire pendant qu’on s’habille ou qu’on habille petit frère. Attirer son attention, l’occuper avec un jeu ou un livre.
Be positive
Féliciter les bons coups plus souvent que de réprimander les mauvais coups. Même entre nous (les parents). « J’aime que tu vides le lave-vaisselle et que tu travailles fort pour nous tous. »
L’harmonie, ça se cultive, chez les petits et les grands.
Nous, les parents, on doit devenir de meilleurs exemples en visant l’idéal. Chez nous, c’est un effort de tous les jours. Cela dit, qu’ajouteriez-vous à ce petit guide?