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C’est la première « puck » qui est la pire.
Crédit: MJ Gauvin

Elle était sous ma surveillance. Pour le prochain mois, je redevenais la personne ressource à temps plein. Son responsable de père allait travailler, moi non. Avec son paternel, aucun petit bleu n’est apparu sur sa parfaite peau rose. 

J’étais b’en énervée. J’avais hâte de pouvoir passer les premiers moments du matin avec bébé fille. Elle faisait son breakdance dans notre lit, en plein milieu, je dois le spécifier. Je suis partie dans la pièce d’à côté chercher sa tenue du jour.

Est-ce que ça serait le cache-couche à oiseaux ou le picoté? Je réfléchissais. Rapidement. Une grosse minute au total. C’est pas comme si je devais résoudre le conflit Israelo-Palestinien. Je pensais toujours b’en juste à un haut banal qui finirait plein de bave. 

BOOUUUUMMMMMMM. Un coup de canon. Digne de la guerre. 

Mon coeur. Il vient d’arrêter. C’est certainement mes batteries de spare qui alimentent mes jambes pour parcourir les 5 mètres qui me sépare de mon bébé porcelaine.

Elle est sur le plancher à pleurer. Je suis debout, à pleurer. Comment elle a fait ça? Comment elle a pu se tourner aussi vite? C’est un bébé, tout petit!

Je l’ai collée illico. Elle a continué de pleurer pendant 1 minute. 1 million en cerveau de mère pleine de culpabilité. J’avais tout gâché. Elle aurait des troubles de ci et des troubles de ça. Elle va parler pour le reste de sa vie comme un joueur de hockey. Misère. 
 

Crédit : Youtube

J’ai surveillé son comportement post-négligence de mère. Pas de vomissements. Pas de somnolence. La même petite funny girl qu’à l’habitude. 

La surveillance maternelle permanente commençait bien mal. Pas question que j’en glisse un mot à mon homme. Par orgueil.

La prune de l’aveu ne m’a toutefois pas donné le choix. Ma faute était d’un bleu vif en plein milieu du front. Ma culpabilité a diminué et est devenue mauve. Un p’tit jaune a étiré le souvenir une bonne semaine, pour finalement s’estomper complètement. Sur son front, aucune trace. Entre mes 2 oreilles, un BOUM qui me hante. Si elle ne s’en rappellera plus le jour de ses noces, moi j’y repenserai. Je me vois déjà pleurer en me disant que toutes ces belles choses arrivent malgré le fait que sa mère l’a laissé tomber en bas du lit une fois.

Et si jamais elle dit : « Oui…eeeee….je le veux…écouteeeeee..je vais donner mon 110%…travailler fort dans les coins…eeeeeeeeeee… » je serai quand même la mère la plus fière du monde. 

Ça nous arrive toutes à ce qui paraît. La première puck est arrivée comment chez vous?

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