En tant qu’infirmière, je vois et j’entends beaucoup de choses terribles. Après 5 ans de pratique, je me suis désensibilisée, mais lorsqu’un évènement malheureux touche une famille avec de jeunes enfants, je redeviens rapidement une personne sensible.
L’été passé, ma mère m’a appelée, de mon lointain village. Elle voulait m’aviser que la maman de 3 jeunes enfants avait eu un AVC. Les nouvelles vont vite dans un village. La maman en question a survécu, mais elle est désormais en chaise roulante. J’étais vraiment bouleversée.
62 000 AVC (accidents vasculaires cérébraux) surviennent par année, ce qui signifie qu’une personne aux 9 minutes est touchée. C’EST ÉNORME!
Ce qui me fâche le plus dans ce trouble vasculaire, c’est que si nous le détectons rapidement, dès les premiers symptômes, nous pouvons sauver la vie de la personne et lui donner la chance de reprendre sa vie normalement, sans séquelles. Mais ATTENTION, une minute de trop et ça peut être critique.
Crédit : fmcoeur.ca
D’ailleurs, la fondation des maladies du cœur et de l’AVC fait beaucoup de prévention auprès de la population en plus de fournir des formations adéquates aux personnes de premières lignes, comme les ambulanciers, policiers et pompiers.
La fondation a récemment lancé une campagne de sensibilisation. La prévention de l’AVC se fait maintenant sous la forme d’un acronyme, une façon de reconnaître les symptômes rapidement, pour agir VITE :
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Partagez ces informations avec votre entourage! Plus les gens seront informés, meilleures seront les chances de sauver des vies.
Visitez le site internet fmcoeur.ca pour vivre, par l’entremise d’une petite vidéo, les effets de l’AVC du point de vue de la victime et à la fois, du témoin.
Avez-vous déjà eu besoin d’intervenir auprès d’une personne subissant un AVC?