La critique ne tue pas SAUF QUE… #lesgens

Professionnellement parlant, je suis une personne qui accepte la critique quelle qu’elle soit. Elle me permet de m’améliorer et de me dépasser.

Personnellement parlant, c’est une tout autre affaire! J’aime autant la critique, je vis bien avec elle et je la perçois toujours comme une façon de s’améliorer et de se dépasser. LÀ où elle me dérange, c’est quand elle n’est pas constructive, positive ou formulée de manière irrespectueuse.

Genre le TU au lieu du JE.

Lorsqu’elle sert d’attaque, j’ai juste envie de me boucher les oreilles et de faire des nanananas. C’est clair que je deviens automatiquement bête et sur la défensive.

Peut-être que je l’interprète mal aussi, mais entre un :

« Ce serait le fun que les enfants ne soient pas incités aux cris lorsqu’on joue avec eux. Je trouve que ça ne montre pas le bon exemple. » Et un :

« Arrête donc de crier! Tu as l’air d’une sauvage et c’est à cause de toi si les enfants crient! »

Y’a une des deux critiques qui me fait littéralement grincer des dents. Pas vous?

Certes, ce n’est pas toujours facile de réfléchir à la façon dont on pourrait formuler une phrase-critique sans que notre interlocuteur le prenne mal. Des fois, ça sort comme ça sort, et ce, même pour moi!

Sauf que je me rends compte que ça crée des conflits inutiles avec mon entourage, ça peut jouer sur la confiance et l’estime de soi de la personne qui reçoit la critique, ça peut blesser et ça peut éloigner.

Chaque personne à sa façon d’agir.
Chaque personne à sa façon d’élever ses enfants.
Chaque personne à sa façon de jouer avec ses enfants.

La critique n’a jamais tué personne, sauf qu’elle peut blesser si elle est mal communiquée.

Il ne s’agit pas non plus de prendre quinze minutes pour penser à la phrase qu’on veut dire, mais plutôt d’essayer se poser la question suivante :

« Si je recevais ce genre de réflexion dite de cette façon, est-ce que ça me blesserait? Est-ce que je me sentirais poche dans mon rôle de parent? »

Aussi, d’essayer de remplacer le TU « d’attaque » pour le JE « d’opinion personnelle qui porte plus à réflexion » peut faire que la discussion ne prenne pas une tournure amère. Se mettre dans la peau des gens, parfois, ça peut faire toute la différence et surtout, ne pas faire dire quelque chose que nous-mêmes, nous n’aimerions pas entendre.

Genre, ne pas faire aux autres ce que nous n’aimerions pas nous faire faire! Right?

Comment percevez-vous la critique? Vous atteint-elle si elle est mal formulée où ça vous passe 10 pieds au-dessus de la tête?