Au moment d’écrire ces lignes, j’attends. La maudite attente commence à être insoutenable. Nous sommes à 39 semaines. Je dis « nous » parce que rendu là, je manque autant de sommeil que ma blonde dû au gros stress de ne pas savoir quand bébé 2 va se pointer le bout du nez.
L’expérience qui rentre.
Pourtant, nous sommes plus que prêts malgré le fait qu’on n’a pas du tout vu la bedaine pousser! La première grossesse, t’as rien que ça à faire, jaser dans la bedaine, prendre une photo par jour , penser à ce que sera la vie à trois. À la deuxième, t’as déjà une petite boule d’énergie qui occupe tes temps libres! Surtout que dans notre cas, c’est en plein terrible two.
Mais la chambre est prête, la sauce à spag’ est faite et congelée, le ménage est pas pire entamé, le terrain est presque clean, la valise est faite, la coquille est dans le char, tout est prêt, on se souvient de ce qu’il faut faire, c’est l’expérience qui rentre!
La variable.
Ce dont nous ne nous souvenions pas par contre, c’est l’attente doublée d’un petit gars de deux ans. Le stress de lui trouver un endroit où se faire dorloter en attendant que nous rentrions avec sa petite sœur à la maison et qu’on devienne un quatuor plutôt qu’un trio. Ça a l’air de rien comme ça là, mais c’est loin d’être si évident! Ce serait bien plus simple si la petite pouvait nous dire par code morse quand elle pense se pointer. Si seulement elle pouvait remplir le Doodle que je lui ai envoyé!
On s’y habitue, remarquez. Après neuf mois, je commence à croire que ma blonde sera enceinte toute sa vie et que nous devrons dealer avec ça. Elle aussi d’ailleurs, faut dire qu’en neuf mois à vivre avec un bébé dans son ventre, on y trouve son petit confort… Mais comme disait Woody Allen (ou Kafka à qui il aurait piqué la citation): « L’éternité c’est long, surtout vers la fin. »
Tout ça pour dire qu’on a hâte de lui voir la binette et que le temps devient pas mal long!
Ça s’est passé comment l’attente pour vous? Comment vous avez dealé ça avec vos plus grands?