Ton petit parc : cet endroit merveilleux pour apprendre la vie en société.

Mon garçon est plutôt sociable et a beaucoup d’énergie à dépenser. Très vite, j’ai compris que passer toute une journée à jouer seul ou uniquement avec maman, ce n’était pas son fort. Le parc est donc rapidement devenu notre lieu de prédilection.

C’était seulement pour passer le temps quand il était bébé, parce qu’avouons-le, les journées en congé de maternité peuvent parfois être interminables longues. Puis, je me suis rendu compte que mon garçon y faisait bien plus que seulement développer sa relation amour-haine avec le sable (t’sais cette période où le sable se retrouve à la fois dans la bouche, les yeux et la couche).

Notre parc de quartier, souvent bondé, est carrément une microsociété. Je profite donc des moments où nous y sommes pour mettre de l’avant les valeurs que je veux transmettre à mon futur citoyen préféré.

Le partage.
Un classique! J’espère faire de mon fils une personne généreuse et qui ne se fait pas prier pour aider les autres.

Bien sûr, le parc m’a beaucoup aidée et m’aide encore à travailler le partage avec lui. À la seconde où il dépose son sac rempli de seaux, de pelles et de camions, ce n’est pas long que nous nous retrouvons entourés d’enfants. Ça n’a pas toujours été facile de réussir à lui faire prêter ses jouets, mais avec le temps, ça va de mieux en mieux. Il se rend compte que c’est agréable d’avoir des amis autour, donc il offre maintenant souvent lui-même ses jouets aux autres (pour mieux les reprendre de leurs mains plus tard, mais nous y travaillons!).

La politesse.
Le respect et la politesse sont évidemment essentiels dans une société. Ce sont des valeurs importantes que je veux transmettre à mon garçon.

Parmi tous les enfants qui approchent pour emprunter les jouets de sable, au moins un sur deux ne demande pas la permission avant. Dans ces cas-là, le partage est toujours plus difficile. Je trouve que c’est un minimum d’apprendre à mon enfant à demander avant de prendre le jouet de quelqu’un d’autre, tout autant que de dire merci quand l’autre accepte de partager avec lui. Quand c’est son tour d’aller vers les jouets des autres, je veux qu’il sache qu’il y a une façon de demander les choses.

Je lui apprends aussi à répondre quand on lui parle. Quand un ami lui pose une question, je trouve que c’est la moindre des choses qu’il réponde. C’est aussi un travail de longue haleine, mais ça s’en vient.

Attendre son tour.
J’espère faire comprendre à mon fils que tout ne lui est pas dû dans la vie. Je veux qu’il soit conscient des autres autour de lui.

Attendre son tour n’a pas toujours été facile, mais à force d’attendre pour la grande glissade ou le mur d’escalade, c’est maintenant très rare que j’aie à intervenir. Nous avons rarement de problèmes à lui faire faire la file pour une activité, et je suis certaine que le parc a beaucoup aidé.

Oups.
Crédit : Alexandre Duret-Lutz/Flickr 
Montage: Mylène Charlebois

 
Tout cela demeure un apprentissage par le jeu, bien entendu. Mon garçon se balance, fait des châteaux et glisse comme tous les enfants. J’essaie simplement de profiter de chaque petit moment agréable pour l’éduquer, un petit bout à la fois.
 
Êtes-vous des abonnés du parc? Trouvez-vous que votre enfant y fait des apprentissages importants?