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L’éducatrice a fait de la PORNO, ouais pis?
Crédit: pediact.com

À l’heure actuelle, les idées se bousculent vraiment dans ma tête parce que j’ai beaucoup trop de choses à dire sur ce sujet. Je vais commencer par une chose, je tiens à le dire : je ne vous juge pas si vous pensez autrement, mais je tenais à m’exprimer en tant que parent-utilisateur de cette garderie.

Vous devez commencer par lire ce fabuleux reportage, un article vraiment pertinent et qui amène le monde ailleurs #Not. Ma fille de 3 ans et demi passe ses journées au Petit Collège Jésus-Marie de Sillery. J’ai croisé la personne concernée dans ce reportage tous les jours depuis quelques mois. Une fille fort sympathique et très délicate.

1 – Sérieusement, ça valait la peine de déplacer une équipe de personnes pour en faire un article de presse? Le sexe fait vendre, OK, mais on est en 2015. Je ne suis pas convaincue de la pertinence de cette nouvelle du tout.

Qui plus est, on mentionne à de multiples reprises le nom « d’artiste » de la femme en question. De cette façon, les parents et les étudiants du collège pourront allègrement googler ce nom et voir des photos de l’éducatrice peu vêtue, et des extraits de vidéos pour les 18 ans et plus.

Faisons-lui la vie dure, elle a déjà fait des vidéos de SEXE! Je ne crois pas que ça vaut la peine de détruire sa vie et sa carrière. #ShameOnMe
 

Si TVA ne s’en était pas mêlé, il n’y a personne qui aurait googlé son surnom dernièrement.
Crédit: reaction gif

2- Parlant de film porno, depuis quand c’est illégal?

La fille a fait quelque chose d’encore tabou dans bien des cerveaux humains, mais rien d’illégal, rien de méchant. Si elle avait possédé de la pornographie juvénile, tué un autre humain ou encore perdu la garde d’un enfant pour des gestes graves, j’avoue que je me serais inquiétée, voire insurgée et que je me serais questionnée sur les politiques de vérifications d’antécédents du collège.

Mais là, elle a eu du sexe, puis elle a eu la « mauvaise » idée de se faire filmer en le faisant. Ça ne plaît pas à tout le monde, je le conçois, mais il n’y a rien d’illégal ou de dangereux pour l’intégrité physique et mentale de mon enfant là-dedans.

3- Va-t-on vraiment prendre la décision basée sur ses compétences dans son métier ou plutôt sur les apparences et la réputation de l’école?

Cette fille-là s’occupe des enfants, elle leur donne son temps, de l’éducation et de l’amour. Elle m’a toujours semblé très à sa place et patiente, délicate, gentille, j’en passe. J’aurais bien de la difficulté à croire qu’elle n’a pas les compétences pour s’occuper des enfants.

Je vais pousser ma chance en me disant qu’elle ne parle probablement pas de sexe avec son groupe d’enfants et qu’elle les éduque selon les valeurs prônées par l’installation pour laquelle elle travaille.


Crédit: reaction gif
 

Je sais que je ne voudrais vraiment pas être membre du C.A de l’école, parce que peut-être qu’ils pensent comme moi. Peut-être qu’ils se disent qu’eux aussi, ils ont du sexe des fois, puis que ce n’est pas toujours doux, beau et romantique même si ça reste dans leur chambre à coucher. Puis de l’autre côté, ils ont la pression de bien paraître, la pression des parents pour qui c’est encore tabou et qui ont des valeurs différentes des miennes, et ils ne veulent décevoir personne. Il y a peut-être plus de parents que ça dérange qu’il n’y a de parents à qui ça importe peu. Ils ont donc un beau casse-tête.

Je termine en disant que je serais vraiment fière que ma fille soit dans une garderie/école où ils ont décidé de juger la personne sur ses compétences et sur le fait que cela n’a rien à voir avec son travail, au lieu des apparences et de son passé tabou oui, mais non illégal. Je dis ça, je dis rien.

Comment réagiriez-vous de votre côté? Est-ce que cette situation vous alarmerait?
 

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