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Un récit d’accouchement plus long que nature – partie 2
Crédit: Mylène/Flickr.

Première partie

Après avoir appris la nouvelle, à savoir que j’étais bel et bien en train « d’accoucher » et que je vais être transférée à l’hôpital de Sherbrooke, j’ai appelé mon Homme pour lui dire. Déjà qu’il stresse pour des niaiseries, quand je lui ai dit qu’il y avait des chances que j’accouche dans les prochains jours, il capotait. Je n’avais pas le temps d’élaborer plus avec lui au téléphone, les ambulanciers qui allaient s’occuper de mon transfert étaient prêts!
 
Mon Homme m’a rappelé pour savoir qui devait garder Fiston. Je lui ai répondu d’appeler mes parents, mais il ne voulait pas les déranger étant donné qu’ils revenaient d’un mariage. Il voulait que je les appelle. Mais disons que j’étais un peu dans l’indisponibilité de le faire parce que j’étais strappée sur une civière pour monter dans l’ambulance. Quand je lui ai dit, il s’est décidé à les appeler.
 
Les ambulanciers se promenaient dans les couloirs et une infirmière devait rester avec moi pendant mon transfert. Tout ce que je voyais, c’était le plafond et les maudites lumières d’hôpital à 3 h du matin. Ouf! Je voulais dormir. Le plus vieux des deux ambulanciers me faisait des blagues pour me faire oublier que je me faisais « barouetter » d’un bord et de l’autre.  J’avais mal au cœur. L’infirmière qui m’accompagnait l’a remarqué et m’a rassuré que c’était l’effet secondaire du médicament.
 
Arrivée dans l’ambulance, on me « replogue » sur un mini-moniteur pour le cœur du bébé et pour voir observer pression. L’ambulancier blagueur va s’asseoir à la place du conducteur. Génial, je vais pouvoir dormir! Pas vraiment. L’autre ambulancier a décidé de me faire la conversation. Merde! Mais t’sais le genre de conversation qui parle de la température. Rendu là, je sais que tu veux être gentil, mais laisse-moi dormir bonhomme.
 
Je me faisais serrer le bras par un tensiomètre, j’avais du gel sur la bédaine, j’étais à moitié réveillée pour dire « Okay… mmhmm. » au gentil ambulancier qui n’a pas saisi que je cogne des clous couchée sur ma civière.
 
J’ai reçu un message texte de mon Homme : il partait de notre maison pour venir me rejoindre. On a repris ma pression. Elle était un peu basse. Donc, l’infirmière s’est mise à me jaser ça pour que je reprenne un peu conscience. On jasait de tout et de rien en ce qui concerne mon dossier médical. Donc, je peux vous dire que la conversation venait tout simplement, sans la forcer. #SarcastiqueX1000
 
J’ai demandé l’heure et on m’a répondu 4 h du matin. Je me suis mise à rire, mais rire! Si ma vessie avait été pleine, je crois que j’aurais pissé dans mes culottes. On m’a regardé avec les yeux plein d’interrogation. Je leur réponds que dans une heure, c’est l’heure où mon fils se réveille. C’est à ce moment précis que l’ambulance s’est arrêtée. Nous étions enfin arrivés à destination et en voyant l’expression de l’infirmière, j’ai su que je ne dormirais pas avant que le soleil se lève.

… À suivre!

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