Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de chick lit… J’en conviens, le terme est un peu péjoratif (« littérature de poulettes », vraiment?). Les dernières aventures de la fameuse « accro du shopping » version maman m’avaient lassée, voire agacée. Le genre avait-il fait son temps?
Pour ces raisons j’hésitais un brin à entreprendre la lecture de cette trilogie signée Josée Bournival. Pourtant, pour avoir écouté avec grand intérêt son documentaire « Seins à louer », je savais que cette auteure connaissait la maternité sur le bout de ses doigts. Et pour avoir repéré sa fabuleuse chevelure rousse dans un Target (R.I.P.!), je savais qu’on était faites pour s’entendre.
C’est ainsi que les sceptiques furent confondus : j’attends déjà le quatrième tome pour savoir quel dénouement sera réservé à Lili, Esther, Frédérique et Jeannine. Je dois avouer que l’idée de mettre en scène quatre héroïnes aux personnalités et aux destins très différents était assez futée. Impossible de ne pas se reconnaître dans l’une ou l’autre des situations décrites!
Dans le troisième volume de la série, les quatre femmes vivent un énième choc accompagnant la maternité : le retour au boulot après le congé de maternité. Conciliation travail-famille ou rester à la maison? Est-on prêt à avoir un second enfant? Et le couple là-dedans? Tant de questions contemporaines auxquelles on n’a jamais vraiment de réponses définitives.
Le tome le plus récent, « La réplique sismique » est celui que j’ai préféré, probablement parce qu’à ce stade, on en vient à s’attacher aux personnages. L’écriture est plus nuancée, car on a d’ores et déjà dépeint les personnalités de chacune dans les volumes précédents. En plus (pas de divulgâcheurs, promis), tout ça se termine sur une intrigue dont on veut vraiment connaître le dénouement.
Conclusion : ne boudez pas votre plaisir… coupable ou pas!
Connaissez-vous d’autres romans québécois sur la maternité?
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque :
Bébé boum, tome 3 : La réplique sismique
Josée Bournival
Éditions Hurtubise, septembre 2015