Je me suis apposé moi-même l’étiquette de la mère non autoritaire, avant que quelqu’un d’autre ne me l’appose, t’sais! Je vais tout de même nuancer : ma fille ne fait pas tout ce qu’elle veut, elle ne gagne pas toujours et elle respecte une routine. Reste que je ne suis pas autoritaire et je ne cherche pas vraiment à l’être.
Je rêve d’une relation ouverte avec ma fille, où l’on peut se parler et discuter de tout pour éviter qu’elle ne le fasse avec les mauvaises personnes. J’ai l’impression que ça passe par le sentiment que je ne suis pas sa supérieure hiérarchique, mais sa mère. J’en sais plus qu’elle sur la vie et c’est pourquoi j’aime penser qu’elle fera confiance à mes explications et aux choix que je fais pour elle.
Je me dis juste que, des fois, ce n’est pas grave. Il va m’arriver de manger avec elle devant la télé, mais je lui explique tout de même que c’est un spécial et non pas une habitude à prendre, parce que c’est bien de partager ensemble un repas à la table et de se parler. Je n’ai jamais établi de règles très précises, juste une routine. Les siestes, quand elle n’en fait pas, elle n’en fait pas, elle se repose, mais si elle ne s’endort pas, je ne vais toujours bien pas lui faire la prise du sommeil.
Ça va aussi arriver qu’on ne range pas les jouets avant d’en utiliser d’autres, ça va arriver souvent qu’elle décide quelles sont les activités de la journée, parce que j’aime connaître ses envies, et j’aime lui faire plaisir. Des fois elle dort sans pyjama, elle écoute la télé plus que 30 minutes par jour et elle sort trois casse-têtes au lieu d’un. Je considère que, tout ça, c’est OK, parce qu’à l’âge adulte, elle aura bien le temps de se stresser avec tout et rien.
Il y aura toujours des règles à ne pas transgresser, soit le respect et la sécurité. Ma fille ne tape pas, ne mord pas, ne court pas dans la rue et doit écouter lorsque ça implique sa sécurité. Même chose si elle ne respecte pas ses amis ou même ses parents. C’est déjà assez de restrictions à gérer pour moi, bien honnêtement.
Je ne prétends pas avoir la vérité absolue ni la solution idéale, mais, par chez nous, ça fonctionne bien et ça nous rend heureux. Je pense que c’est ce qui compte le plus. D’ailleurs, à regarder la définition, je n’ai pas spécifiquement envie de changer ma façon de fonctionner.
Les règles sont-elles plus strictes par chez vous? Qu’est-ce qui motive vos choix disciplinaires?