Annabelle Moreau de Châtelaine a décrit Julie Philippon comme l’une des 10 écrivaines à découvrir au Salon du livre de Montréal 2015. Personnellement, Les réseaux sociaux m’ont sauvée, de Julie Philippon est mon coup de cœur littéraire 2015!
Julie Philippon est entrée dans ma vie il y a quelques années quand j’ai commencé à lire son blogue, MamanBooh, mais je l’ai réellement découvert avec la parution de son livre. Depuis, je la trouve encore plus inspirante et vraie.
Probablement que si le blogue de Julie Philippon n’existait pas, le mien n’aurait jamais vu le jour et, surtout, je n’aurais sûrement jamais écrit pour TPL Moms! Je ne suis pas glamour, je n’ai pas une vie fantastique, mon quotidien n’est pas toujours rose, mais j’ai des choses à dire. Par contre, si j’ai longtemps eu le syndrome de l’imposteur quant à mon statut de blogueuse, je l’assume totalement maintenant. Je suis madame tout le monde. C’est pour ça que les gens me lisent.
Je suis aussi la maman qui n’a pas sauvé sa fille de l’autisme, mais qui a appris à en parler, à écrire pour conscientiser. Je suis celle qui a trouvé son bonheur là-dedans. Je suis l’espoir accessible pour la maman qui vient d’avoir un diagnostic pour son enfant de trois ans et qui est terrorisée. Pourquoi? Parce que j’écris mes bons, comme mes mauvais coups. Je me suis éraflé les genoux, mais je suis encore debout. Par contre, sans Julie Philippon et son blogue, pas certaine que j’aurais osé.
C’est pour toutes ces raisons que je me suis précipitée à la librairie dès la sortie de son livre. Tellement précipitée qu’il était encore dans les boîtes! La commis a vite compris qu’elle devait aller le chercher derrière, car je ne partirais pas sans!
Une fois chez moi, le soir venu, je l’ai lu d’un trait! Rares sont les livres qui m’ont émue et captivée au point de sacrifier mes heures de sommeil pour en terminer la lecture. Si les réseaux sociaux ont sauvé Julie Philippon, je peux vous assurer que son livre mettra un baume sur le cœur de tout lecteur touché, ou pas, par la différence, mais également sur celui d’un grand enfant qui affronte la dégénérescence de l’un de ses parents vieillissants.
Avez-vous lu ce livre? Qu’en pensez-vous?