Quand nous avons appris la maladie de Jules, son père et moi avons choisi que je reste un peu plus longtemps avec lui à la maison afin qu’il intègre un milieu de garde après ses 2 ans. Nous lui avons trouvé, il y a quelques mois, une garderie où il fera officiellement son entrée au printemps. Dans mon esprit, ça voulait dire qu’il me restait encore plusieurs mois « juste tous les deux ».
Désireux que je profite au maximum de ce chapitre de notre vie allait se terminer sous peu, mon amoureux a pris soin de me faire prendre conscience que, bientôt, ma grande aventure en duo avec notre aîné allait prendre fin, en quelque sorte. Après plus de 400 jours passés seule avec notre Jules, il ne m’en restait alors qu’une vingtaine, OUF!
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Je réalise que j’ai vécu des moments privilégiés avec mon grand. Bien sûr, j’aurais préféré qu’il soit en santé, mais j’aime voir le positif de chaque situation et je sais que nous aurions probablement fait autrement s’il n’en avait pas été de sa maladie et donc que je n’aurais pas vécu tout ça avec lui.
Malgré ma peine, écrire ces lignes me libère en quelque sorte et me fait réaliser que je suis prête à vivre le prochain chapitre de notre vie familiale. Sans regret. La tête et le cœur remplis de souvenirs merveilleux de ce temps où ma vie aura quasi exclusivement gravité autour de notre Jules. Henri, je suis prête.
Quel genre de prise de conscience l’arrivée imminente de votre deuxième enfant vous a-t-elle fait faire?