Quand je pense au jour où mes touts petits seront plus grands et cyberactifs, le vertige me prend. Le sens de la communication évolue dans l’intimité de la famille, puis le réseau de communication se complexifie au cours de la vie. La base communicationnelle de notre famille-intime est-elle bonne?
Si oui, sommes-nous équipés pour affronter les défis à venir?
Dans les dernières années, qui n’a pas été au courant d’histoires impliquant la cyberintimidation? L’intimidation à la puissance 1 000.
Pour faire une comparaison, les 5 lettres d’insultes que j’ai reçues au secondaire seront peut-être 1000 commentaires haineux sur le profil de mes enfants. Il y a des limites à ce qu’on peut encaisser.
Dans cette optique « cyberpsychopop », je vous fais part d’un projet en devenir qui concerne ce fléau social et qui en vise la prévention. Comment? Grâce à une application qui prolongera la sensibilité des parents : ni plus ni moins un détecteur de stress social en ligne!
Lors du Hacking Health à Montréal en novembre dernier, un hackathon de 48 heures a eu lieu (marathon d’idées et de programmation). Plusieurs équipes multidisciplinaires ont produit des prototypes d’applications et d’outils Web qui exploitent les données libres liées au réseau de la santé.
L’équipe gagnante a conçu une application qui détecte le stress social de votre enfant et vous informe, par alerte, si le niveau d’intensité évoque une forme d’intimidation en ligne. Le parent n’accède pas au profil privé de l’enfant, mais reçoit plutôt une alerte liée à son activité en ligne.
J’y vois une forme de sensibilité augmentée. D’une certaine façon, le parent peut ressentir (par alerte) le malaise (flux d’intimidation) de l’enfant. Je vois l’idée maîtresse de l’application Social Angel comme un outil supplémentaire pour pressentir l’insaisissable flot que votre enfant pourrait traverser lors d’une séance d’intimidation en ligne. Si tel est le cas, l’application alerte le parent sur son mobile tout en lui proposant un mode d’intervention.
L’application demeure en processus de développement. L’équipe propose de vous inscrire sur le site officiel pour être prévenu lorsque l’application sera prête.
Qu’elle se concrétise ou non, l’idée de cet outil reste un bon prétexte pour aborder le sujet de l’intimidation avec nos enfants.
La véritable alarme, c’est lui! Écoutons-le. Apprenons à détecter et ressentir ses malaises, ses états d’âme, ces insécurités, etc.
Voici une autre application pratique liée au domaine de la santé : DOCTR
Utiliseriez-vous ce type d’application? Entretenez-vous une bonne communication avec votre enfant?